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Campus - VIE UNIVERSITAIRE

Un centre à l’écoute et au service des étudiants

Parce que la vie universitaire ne se résume pas uniquement aux apprentissages académiques, le Centre d’écologie relationnelle élabore, tout au long de l’année, une série d’actions et d’événements auxquels participent les étudiants.

« L’étudiant sera équipé de compétences techniques, professionnelles, relationnelles et citoyennes », affirme Fadi el-Halabi, directeur du Centre d’écologie relationnelle.

« Le Centre d’écologie relationnelle a pour mission de nourrir une culture universitaire favorisant une communication vivante et des relations saines, propices à la croissance et à l’épanouissement personnel, interpersonnel et communautaire », affirme Fadi el-Halabi, directeur du Centre d’écologie relationnelle (CER). Ce centre qui était rattaché, pendant un an et demi, à l’Université antonine (UA), œuvre actuellement en tant qu’entreprise sociale indépendante. Afin de développer cette culture de communication relationnelle, le centre met en place des actions et des événements qui répondent aux quatre axes de sa stratégie.

Le premier axe vise « à installer un service d’accompagnement psychologique des étudiants et des employés, à travers un espace d’écoute, bienveillant, neutre et confidentiel », note M. Halabi. Cet espace accueille les étudiants qui passent par des difficultés relatives à leur âge, à la vie estudiantine ou au contexte socio-économique. Le deuxième axe s’articule autour du développement personnel des étudiants. Son objectif est de maximiser leur potentiel humain, au-delà de leur cursus académique. Il s’agit de permettre aux étudiants « d’acquérir des compétences visant le savoir-faire, le savoir-être et le savoir-devenir. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui, dans le monde du travail, l’intelligence relationnelle, émotionnelle et collective à la fois. Ceci est déterminant pour leur réussite et leur épanouissement », continue le directeur du Centre d’écologie relationnelle. Celui-ci a déjà organisé des événements, à l’UA, favorisant le développement personnel des participants, comme « Limitless, Experience your breakthrough », et dont les objectifs étaient, entre autres, d’aider l’étudiant à découvrir son potentiel et à dépasser ses croyances limitatives. Dans le cadre de ce même axe, le CER et l’UA ont lancé la première édition de la Semaine du bien-être et de la santé mentale qui s’est déroulée en mars à l’UA, sous le thème « Becoming my best self ».

Devenir des agents de changement

En abordant le troisième axe sur lequel s’inscrit la mission du CER, Fadi el-Halabi évoque le contexte social actuel du pays, avant d’insister sur la nécessité « d’équiper l’étudiant de compétences citoyennes afin qu’il devienne un agent de changement, qu’il passe d’un positionnement de résignation à celui d’un citoyen proactif, capable d’apporter des solutions innovatrices, durables et concrètes à sa communauté ». Par conséquent, les actions élaborées par le centre doivent permettre de développer le leadership des étudiants, leur créativité et leur esprit d’initiative. Ainsi, dans le cadre des 50 heures de bénévolat que les étudiants à la faculté des sciences du sport de l’UA doivent effectuer, les jeunes doivent eux-mêmes réfléchir, en équipe, à une solution qui répond à une problématique sociale, puis vont essayer de l’appliquer avec l’aide de l’ONG qui les encadre. « Nous avons ainsi changé la mentalité du service de la communauté. Au lieu d’être passif et de vouloir finir ces 50 heures juste parce qu’il faut le faire, il faut être motivé et engagé, initiant soi-même des solutions », lance le directeur du centre.

Personne ne doit être exclu de l’enseignement supérieur

Enfin, le quatrième axe sur lequel repose la stratégie du CER vise l’inclusion au sein de l’université. En d’autres termes, il s’agit d’équiper les campus et de repenser leur architecture pour qu’ils deviennent accessibles à tous. Dans ce cadre, l’un des bâtiments en construction à l’UA sera le premier au Liban à être complètement inclusif, respectant les normes internationales. Il accueillera tous ceux qui ont des déficiences physiques, visuelles et auditives. De plus, une étude sur l’inclusion du campus de l’université est prévue, pour examiner les possibilités de son financement. L’objectif est « que l’université devienne, au niveau environnemental, culturel, pédagogique et technologique, inclusive pour tous les étudiants et les employés, surtout ceux qui ont des besoins spécifiques, ou que l’on appelle en situation de handicap. Personne ne doit être exclu de l’enseignement supérieur ! » insiste Fadi el-Halabi.



« Le Centre d’écologie relationnelle a pour mission de nourrir une culture universitaire favorisant une communication vivante et des relations saines, propices à la croissance et à l’épanouissement personnel, interpersonnel et communautaire », affirme Fadi el-Halabi, directeur du Centre d’écologie relationnelle (CER). Ce centre qui était rattaché, pendant un an et demi,...

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