Trois spectacles à ne pas rater à Citerne Beyrouth cette semaine

« Origami Cosmos » de Pablo Palacio et Omar Rajeh ce samedi 22 juin à 20h30.

« Un processus de possibilités virtuelles pour une transformation physique », lit-on sur le descriptif de la danse. Le chorégraphe et danseur Omar Rajeh a intitulé ce morceau Origami Cosmos, s’inspirant de la philosophie de Gilles Deleuze pour qui tout se plie, se déplie, se replie. « Plier ne s’oppose pas à déplier, c’est tendre-détendre, contracter-dilater, comprimer-exploser », écrit Deleuze. L’on peut imaginer alors la danse de Rajeh et de Pablo Palacio, appuyée par une « technique innovante dans l’audio et la composition », explorer les mouvements et le son à la manière d’une étoffe qu’on déploierait… pli à pli.

« Les sons de l’alphabet du corps », de Nadine Touma, les 22 et 29 juin à 17h.

Les 6 à 88 ans sont invités à un jeu « du langage, des sons et des mouvements », préparé par Nadine Touma et Dar Onboz, pour donner des noms à ces bruits que notre corps émet ou produit en effectuant certains mouvements ou lors de certaines activités biologiques volontaires ou involontaires. Bref, le genre de spectacle qu’il vaut mieux expérimenter que décrire.

P.O.V. de Jad Tank, le vendredi 29 juin à 20h30.

Comment réellement voir et pas seulement regarder ? Telle semble être la question qui sous-tend cette danse conçue et chorégraphiée par Jad Tank. « Avec quelques mouvements brefs, la personne en face de vous peut vous apparaître comme une figure de chapeau ou comme une image de vous-même », explique Tank. Au-delà des illusions d’optique, voilà une performance qui tourne autour du voyeurisme, de l’attention au détail et de l’intrigue. À signaler la participation de Mia Habis (danse) ainsi que de Petram Chalach, Lea Bou Habib, Simon Mhanna et Ghassan Ouais comme artistes visuels.

*Citerne Beyrouth, rue d’Arménie, secteur Quarantaine/ Bourj Hammoud.