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Sport - Basket-ball / NBA

Les Raptors dévorent les Warriors

Toronto fait chuter l’ogre Golden State et s’offre son premier titre pour sa première participation à une finale.

Sur le toit de l’Amérique et du monde… Aux côtés de ses coéquipiers, Kawhi Leonard brandit le trophée Larry O’Brien de la NBA après la victoire des Toronto Raptors aux dépens des Golden State Warriors en finale. Ezra Shaw/Getty Images/AFP

Jeudi soir à Oakland en Californie, hier à l’aube au Liban, Toronto a fait une entrée tonitruante dans l’histoire de la NBA : les Raptors sont devenus la première franchise non américaine à remporter le titre le plus convoité du basket-ball en faisant tomber dans sa salle – l’Oracle Arena – l’ogre Golden State. Le trophée Larry O’Brien va rejoindre pour la première fois le Canada, le pays où est né l’inventeur du basket, James Naismith. Ce retour aux sources est le résultat d’une incroyable et improbable saison des Toronto Raptors qui, 24 ans après leur apparition en NBA, se sont ainsi offert leur premier titre ; qui plus est pour leur première participation à une finale NBA !

Les Raptors ne faisaient pas partie des favoris, ou même des outsiders, en début de saison après avoir décidé de limoger Dwayne Casey, élu pourtant quelques semaines plus tôt meilleur entraîneur de la NBA, et de le remplacer par un débutant à ce niveau, Nick Nurse. Mais ce pari et celui aussi de recruter Kawhi Leonard, qui sortait d’une saison quasi blanche, ont été payants. Leonard et ses coéquipiers n’ont, à l’image de ce match n° 6 remporté 114 à 110 points, jamais fait de complexe face aux Golden State Warriors qui disputaient leur 5e finale consécutive et qui visaient un 3e titre d’affilée, le 4e en 5 ans. Ils se sont imposés quatre victoires à deux avec une sérénité déconcertante.

Kawhi Leonard MVP

« Je voulais marquer l’histoire », s’est justifié Kawhi Leonard (22 points), principal artisan de ce sacre. « L’été dernier, c’était difficile pour moi et j’ai continué à travailler dur et à croire en moi en me disant qu’on pouvait viser ce titre. C’est pour gagner ce trophée que je joue au basket et que je m’entraîne d’arrache-pied », a insisté l’ailier, sacré meilleur joueur (MVP) de la finale, comme en 2014 après son premier titre conquis avec les San Antonio Spurs.

C’est Kyle Lowry qui a pris le relais en marquant 26 points, dont 21 avant la pause. Il a été épaulé par deux joueurs que personne n’attendait à ce niveau en début de saison, le Camerounais Pascal Siakam (26 points), qui dispute seulement sa seconde saison pleine en NBA, et l’Américain Fred VanVleet (22 points), qu’aucune équipe n’avait drafté à sa sortie d’université. Dans un match longtemps indécis, Toronto a dû attendre les deux dernières minutes pour prendre l’ascendant en s’offrant 6 points d’avance (108-102). Mais Golden State, décimé par les blessures, s’est battu jusqu’au bout. Son meneur vedette Stephen Curry aurait pu donner la victoire à son équipe et arracher un 7e et dernier match, mais il a trop forcé sa tentative de tirs à 3 points à dix secondes de la fin du temps réglementaire (109-108). Les Warriors, déjà privés de leur meilleur marqueur Kevin Durant, victime d’une rupture du tendon d’Achille, n’ont pas été ménagés par la malchance. Ils ont perdu durant le 3e quart-temps Klay Thompson, qui s’est blessé au genou gauche après avoir été déséquilibré par Danny Green, qui tentait de le contrer. Il a paru en mesure de reprendre la rencontre, avant de regagner les vestiaires et de quitter l’Oracle Arena avant même la fin du match. Son équipe a ensuite annoncé qu’il souffrait d’une rupture du ligament croisé antérieur gauche. Les Warriors semblaient alors sur le point de prendre l’ascendant (85-80), mais sans Thompson (30 points en 32 minutes) et avec Curry en panne de réussite (21 points, 6 sur 17 au tir), ils ont craqué dans le final.

Même s’ils ont raté leurs adieux à leur salle, l’Oracle Arena qu’ils quitteront cet été après 47 saisons, même s’ils ont échoué à réaliser le « three-peat » (la passe de trois en jargon NBA), les Warriors assurent que cette défaite ne signale pas la fin de leur domination sur la NBA.

En outre, cette finale 2019 a permis d’écrire une autre page d’histoire avec pour la première fois deux frères sacrés champions NBA : l’Espagnol Marc Gasol a imité son aîné Pau, qui a remporté deux titres avec les Los Angeles Lakers (2009 et 2010).

Source : AFP

Jeudi soir à Oakland en Californie, hier à l’aube au Liban, Toronto a fait une entrée tonitruante dans l’histoire de la NBA : les Raptors sont devenus la première franchise non américaine à remporter le titre le plus convoité du basket-ball en faisant tomber dans sa salle – l’Oracle Arena – l’ogre Golden State. Le trophée Larry O’Brien va rejoindre pour la première...

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