« On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord, car la mort a ses raisons que notre raison ignore »
Grand Corps Malade
Il doit faire soleil au paradis aujourd’hui, où les anges vont s’abreuver de ta joie de vivre, se délecter de ton humour si fin, de ta gentillesse, de cette générosité à toute épreuve et de cette fidèle amitié, toi qui, de ton lit de souffrance, n’oubliais jamais de prendre des nouvelles des uns et des autres, de leur envoyer des messages de soutien, faisant face avec courage et dignité à l’épreuve que la vie t’avait si injustement infligée.
Il doit faire soleil au paradis aujourd’hui, où tu danseras enfin un Kasatchok endiablé dans une bonne humeur contagieuse, toi qui croquais la vie à pleines dents, avec ton cœur grand comme ça… grand comme ce trou béant que tu laisses dans nos cœurs, et cette blessure ressentie au plus profond de nos tripes, pleines de 20 ans de souvenirs, de nuits blanches passées au journal, de desserts de minuit dégustés avec gourmandise, de confidences et de conseils échangés, d’interminables fous rires et de coups de gueule…
Éliane, tu ne nous as pas laissé le temps de te dire au revoir, de te rappeler combien nous t’aimions, combien tu nous manquais déjà… Il doit faire soleil au paradis aujourd’hui, mais il pleut dans nos cœurs orphelins de toi.
Pour l’équipe des correcteurs de « L’Orient-Le Jour »
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