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Moyen Orient et Monde - Immigration

Le président mexicain ira à la frontière américaine pour « défendre la dignité » de son pays

Le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, a invité hier les parlementaires de tous les partis, les ministres de son gouvernement, des représentants du pouvoir judiciaire ainsi que des chefs d’entreprise, syndicalistes et dirigeants religieux, à se rendre avec lui, samedi, à la frontière avec les États-Unis pour « défendre la dignité » de son pays. Edgard Garrido/Reuters

Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a annoncé hier qu’il se rendrait samedi à la frontière avec les États-Unis pour « défendre la dignité » de son pays, au moment où Washington accentue sa menace d’imposer des tarifs douaniers punitifs si Mexico ne freine pas l’afflux de migrants illégaux. Ce déplacement dans la ville-frontière de Tijuana (Nord) vise à défendre « la dignité du Mexique », a déclaré Andres Manuel Lopez Obrador. Face aux menaces américaines, « nous examinons toutes les options, mais notre position est de conserver, avant tout, l’amitié avec le peuple des États-Unis », a ajouté le chef de l’État.

Le président mexicain a invité les parlementaires de tous les partis, les ministres de son gouvernement, des représentants du pouvoir judiciaire ainsi que des chefs d’entreprise, syndicalistes et dirigeants religieux, à participer à cette visite prévue samedi après-midi, deux jours avant la date butoir brandie par Washington pour mettre sa menace à exécution. Accusant Mexico de laxisme sur la gestion du flux de migrants clandestins, notamment d’Amérique centrale, Washington menace d’appliquer à partir du 10 juin une taxe de 5 % sur tous les biens provenant du Mexique, qui pourrait augmenter progressivement jusqu’à 25 % le 1er octobre.

Parallèlement, les discussions engagées depuis plusieurs jours entre de hauts responsables mexicains et leurs homologues à Washington se sont poursuivies hier. À l’issue d’une réunion au département d’État américain à Washington, le ministre mexicain des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, a évoqué des progrès dans les pourparlers. « Oui, je pense que nous avons avancé aujourd’hui », a-t-il affirmé, ajoutant : « Nous reviendrons plus tard pour continuer de discuter des différents points qui ont été abordés. » La Maison-Blanche avait estimé plus tôt que les Mexicains n’en faisaient « pas assez » pour arrêter l’immigration vers les États-Unis. Depuis l’Europe, Donald Trump a reconnu « que beaucoup de progrès avaient été faits » lors des discussions mercredi entre le vice-président américain Mike Pence et le chef de la diplomatie mexicaine, mais « il faut qu’ils fassent encore des efforts ».

Source : AFP

Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a annoncé hier qu’il se rendrait samedi à la frontière avec les États-Unis pour « défendre la dignité » de son pays, au moment où Washington accentue sa menace d’imposer des tarifs douaniers punitifs si Mexico ne freine pas l’afflux de migrants illégaux. Ce déplacement dans la ville-frontière de Tijuana (Nord) vise à...

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