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Liban - Iftar

Quand Ghassan Atallah et César Abi Khalil sollicitent les médias pour la lutte contre la corruption

Dans une volonté de pratiquer une politique d’austérité, le ministre des Déplacés Ghassan Atallah et le député et ancien ministre de l’Énergie César Abi Khalil ont organisé ensemble un iftar en l’honneur des médias dans un des restaurants de Jiyeh. Devant un parterre de journalistes appartenant à tous les bords et à tous les organes de presse, les deux responsables ont d’abord affiché leur entente totale et leur détermination à poursuivre leur action commune pour assurer l’équilibre politique dans le Mont-Liban, après avoir contribué à renforcer le retour des chrétiens dans leurs villages. Sans défi, mais avec détermination, MM. Atallah et Abi Khalil ont insisté sur un partenariat équitable entre toutes les composantes politiques et communautaires dans la région, dénonçant la corruption qui a sévi pendant des années et qui est en grande partie responsable de la lenteur et de l’inefficacité de l’action des ministères. Ghassan Atallah a ainsi précisé que le ministère dont il a désormais la charge a dépensé pendant toutes les années de son existence (il a été créé après Taëf pour assurer le retour chez eux des déplacés libanais de la guerre civile, en particulier ceux de la montagne) deux milliards de dollars, et il a encore à étudier 140 000 dossiers. Ce qui est, selon lui, inacceptable, car avec les sommes dépensées, ce travail aurait dû être achevé depuis longtemps. Il a réitéré sa promesse de fermer ce ministère dans trois ans après avoir achevé le travail, pour le transformer en « ministère du Développement durable ». Il a même élaboré un plan dans ce sens qui sera soumis au Conseil des ministres après l’adoption du projet de loi sur le budget. Ghassan Atallah a aussi précisé qu’au fil des ans, le ministère a entrepris d’octroyer des aides sociales aux défavorisés. Ce qui n’était pas sa mission initiale.

De son côté, César Abi Khalil a insisté sur le rôle des médias comme partenaire à part entière dans la lutte contre la corruption, qui selon lui ne devrait pas s’arrêter en dépit des embûches. Il a ainsi affirmé que le bloc du Liban fort, dont il est membre, ne se laissera pas intimider dans sa volonté d’éradiquer la corruption, ajoutant que celui qui a réussi à libérer le territoire ne peut pas ne pas réussir une mission comme la lutte contre la corruption. Il a aussi lancé l’idée de « la résistance économique » pour permettre au Liban de surmonter cette période difficile et délicate qui exige une implication de tous les Libanais et en particulier des médias.

Les deux responsables ont été ensuite assaillis de questions sur l’évolution des débats sur le budget et Ghassan Atallah a déclaré que ceux qui critiquent la lenteur des discussions devraient au contraire en être satisfaits. « Car si les précédentes lois sur le budget avaient été bien étudiées, nous n’en serions pas là aujourd’hui à essayer de lancer des réformes financières et économiques et à adopter en même temps des mesures d’austérité. Il est donc préférable que les ministres prennent le temps de discuter pour que le projet soit à la hauteur de la situation. »

Le ministre a dû écourter sa participation pour cause justement de Conseil des ministres en soirée...

Dans une volonté de pratiquer une politique d’austérité, le ministre des Déplacés Ghassan Atallah et le député et ancien ministre de l’Énergie César Abi Khalil ont organisé ensemble un iftar en l’honneur des médias dans un des restaurants de Jiyeh. Devant un parterre de journalistes appartenant à tous les bords et à tous les organes de presse, les deux responsables ont...

commentaires (2)

AVANT D,ETRE LE TRAVAIL DES MEDIAS QUE CELUI DE LA REVELATION DES CORRUPTIONS ET DES CORROMPUS C,EST LE TRAVAIL DES INSTITUTIONS GOUVERNEMENTALES ELLES-MEMES ET DES ORGANISMES ET COMMISSIONS CREES A CET EFFET.

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 01, le 21 mai 2019

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Commentaires (2)

  • AVANT D,ETRE LE TRAVAIL DES MEDIAS QUE CELUI DE LA REVELATION DES CORRUPTIONS ET DES CORROMPUS C,EST LE TRAVAIL DES INSTITUTIONS GOUVERNEMENTALES ELLES-MEMES ET DES ORGANISMES ET COMMISSIONS CREES A CET EFFET.

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 01, le 21 mai 2019

  • "Quand Ghassan Atallah et César Abi Khalil sollicitent les médias pour la lutte contre la corruption". C'est bien gentil, mais dès qu'une personnalité politique ou u journaliste dénonce des actes de corruption, il se trouve assigné en justice, quand ce n'est pas arrêté menottes aux mains!

    Yves Prevost

    06 h 48, le 21 mai 2019

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