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Liban - Commémoration

« Le mufti Khaled travaillait avec le patriarche Sfeir et l’imam Chamseddine », assure Siniora

Le mufti Khaled en compagnie du patriarche Sfeir à Bkerké, le 28 avril 1986. Photo d’archives L’OLJ

L’ancien Premier ministre Fouad Siniora a salué hier « la sagesse, le courage et la foi profonde dans le Liban » du mufti Hassan Khaled, à l’occasion du 30e anniversaire de l’assassinat de cette grande figure de l’islam sunnite au Liban.

« Le mufti était solide et faisait face à tous les défis. Il est mort en martyr, sans avoir le moindre doute sur le fait qu’il faisait ce qu’il fallait pour la paix, la sécurité du pays, son vivre-ensemble et son indépendance », a dit M. Siniora dans un communiqué.

« Dar el-Fatwa sous le mufti Hassan Khaled était le point de rencontre de tous ceux qui voulaient calmer les tensions au Liban. Le mufti Khaled et l’imam Mohammad Mehdi Chamseddine ont publié un document sur les constantes des positions islamiques intitulé “Les 10 constantes”, en 1983. Ce document a mis l’importance sur le fait que le Liban est le pays définitif de tous ses citoyens (…). Le patriarche Nasrallah Sfeir, auquel nous avons fait nos adieux hier (avant-hier), était continuellement en contact avec le mufti Khaled et l’imam Chamseddine. Il travaillait avec eux à faire sortir le Liban de la discorde », a poursuivi M. Siniora.

Le cheikh Hassan Khaled, alors mufti de la République, a été tué le 16 mai 1989 dans un attentat à la voiture piégée survenu alors qu’il rentrait à Beyrouth à la suite d’une réunion à Baabda avec le général Michel Aoun, alors chef du gouvernement militaire de transition. Le 30e anniversaire de son décès a coïncidé avec les obsèques du patriarche Nasrallah Sfeir, jeudi dernier, à Bkerké.

L’ancien mufti de la République, Mohammad Kabbani, a également tenu à rendre hommage à Hassan Khaled. « Le mufti a travaillé tout au long de la guerre au Liban avec les chefs religieux des différentes communautés afin d’épargner le pays, a déclaré le dignitaire religieux. Le mufti Hassan Khaled était un symbole national pour le vivre-ensemble islamo-chrétien ainsi que dans les pays arabes et musulmans. »

« Le mufti Hassan Khaled est le martyr de l’unité nationale et de la paix civile », a pour sa part écrit le ministre d’État aux Technologies de l’information, Adel Afiouni, sur Twitter, hier. « C’était un homme modéré, pieux et courageux. Il a joué un rôle dans la préservation de l’unité du Liban », a-t-il ajouté.

L’ancien Premier ministre Fouad Siniora a salué hier « la sagesse, le courage et la foi profonde dans le Liban » du mufti Hassan Khaled, à l’occasion du 30e anniversaire de l’assassinat de cette grande figure de l’islam sunnite au Liban. « Le mufti était solide et faisait face à tous les défis. Il est mort en martyr, sans avoir le moindre doute sur le fait qu’il...

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