Dans une mesure considérée comme routinière, l'ambassade des États-Unis au Liban a renouvelé mercredi son appel Américains " à maintenir un niveau élevé de vigilance" face aux "tensions accrues dans la région".
Sur son site web, l'ambassade a appelé ses ressortissants à "faire profil bas". "Soyez conscient de l'environnement où vous vous trouvez, vérifiez vos plans de sécurité personnels et comme toujours, ayez vos documents de voyage à jour", ajoute l'ambassade.
Les États-Unis avaient dévoilé en janvier 2018 un nouveau dispositif pour informer leurs ressortissants des risques de voyage à l'étranger, avec une échelle de quatre niveaux et une carte mondiale interactive. Une dizaine de pays figurent en catégorie 4, la pire, qui signifie "Ne pas voyager". Le Liban figure en catégorie 3 qui signifie : "Reconsidérez votre voyage".
"Reconsidérez votre voyage au Liban en raison des crimes, du terrorisme et des conflits armés. Certaines situations présentent un risque accru, peut-on lire sur le site du département d’État (travel.state.gov.), qui conseille aux Américains de ne pas se rendre :
- à la frontière avec la Syrie en raison du terrorisme et des conflits armés
- à la frontière avec Israël en raison du risque de conflit armé
- dans les camps de réfugiés en raison du risque de conflit armé".
Certains pays se sont plaints par le passé de ces mises en garde aux voyageurs, estimant qu'elles exagéraient les dangers et nuisaient au tourisme ou qu'elles découlaient de considérations strictement diplomatiques. Chaque pays fait l'objet d'une description sur le site travel.state.gov, détaillant les raisons de la mise en garde (criminalité, terrorisme, santé, catastrophes naturelles, etc). Par exemple, les pays européens sont jugés prospères et politiquement stables, mais des zones touristiques ont subi ces dernières années des attentats au nom de groupes jihadistes.
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