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Dernières Infos - Liban

Partielle de Tripoli : Yehia Maouloud intente un recours en invalidation contre l'élection de Dima Jamali

Photo ANI

Yehia Maouloud, candidat malheureux de la société civile à la partielle de Tripoli (Liban-Nord), à l'issue de laquelle Dima Jamali a été élue députée après l'invalidation de sa candidature une première fois, a présenté lundi un recours en invalidation du scrutin, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). C'est l'avocat de M. Maouloud, Lou'ay Ghandour, qui a déposé le recours devant le Conseil constitutionnel pour obtenir l'annulation du vote.

Le recours comporte 11 raisons pour lesquelles le plaignant affirme que cette élection a été entachée d'irrégularités, notamment "l'aveu de Mme Jamali d'avoir versé des pots-de-vin pour acheter des voix, lors d'une émission télévisée sur la chaîne OTV, l'interférence des autorités officielles en faveur de sa campagne, ainsi que le non-respect du plafond des dépenses électorales et le trafic des urnes".

L'avocat du candidat malheureux a ainsi réclamé l'annulation de l'élection de Dima Jamali et la proclamation de la victoire de Yehia Maouloud, qui a obtenu le deuxième meilleur score du scrutin, et appelé à engager des poursuites pénales contre la députée et toute personne jugée complice "d'avoir versé des pots-de-vin".

Dima Jamali avait obtenu 57% des voix, loin devant le candidat de la société civile Yehia Maouloud, lors de ce scrutin qui n'a mobilisé que 12,5% des inscrits sur les listes électorales. L'élection avait été organisée après l'invalidation par le Conseil constitutionnel du mandat de la députée, qui avait été élue lors des législatives de mai 2018.

Yehia Maouloud, candidat malheureux de la société civile à la partielle de Tripoli (Liban-Nord), à l'issue de laquelle Dima Jamali a été élue députée après l'invalidation de sa candidature une première fois, a présenté lundi un recours en invalidation du scrutin, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). C'est l'avocat de M. Maouloud, Lou'ay Ghandour, qui a...