Le président libanais Michel Aoun a exprimé lundi l'espoir que la communauté internationale change de position sur le dossier des réfugiés syriens, soulignant que le Liban est en mesure de régler ce problème avec la Syrie mais souhaite le résoudre à travers les Nations unies.
"La présence continue des déplacés syriens au Liban est une menace directe, en particulier pour la situation économique, a notamment déclaré le chef de l'Etat. Si la crise économique prend de l’ampleur, les déplacés pourraient être amenés à quitter le Liban. Ils n'auront alors que la Méditerranée comme recours si leur retour dans leur pays est toujours bloqué", a-t-il souligné devant une délégation de la Royal British School of Defence Studies.
Vendredi, le président Aoun avait dit "attendre impatiemment que l’Union européenne change de position et facilite le retour des réfugiés pour que nous ne soyons pas contraints de prendre des mesures pour organiser le retour en coopération avec le gouvernement syrien".
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