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Soudan: l'administration civile doit inclure des rebelles, selon l'un des chefs de la contestation

L'un des chefs de l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC), qui regroupe les principales formations du mouvement de protestation au Soudan, a appelé jeudi à intégrer des groupes rebelles armés dans l'administration civile qu'elle veut mettre en place.

"Nous n'aurons pas de structure de transition (civile) sans représentants des groupes armés", a déclaré Khalid Omar Youssef, l'un des chefs de l'ALC, tandis qu'une foule immense s'est rassemblée à Khartoum pour faire pression sur l'armée dans les discussions sur un transfert du pouvoir à une administration civile.

M. Youssef n'a pas dit à quels groupes armés il faisait référence.

Depuis plus de 15 ans, le Soudan est le théâtre d'insurrections dans les régions du Kordofan-Sud (sud), du Nil-Bleu (sud-est) et du Darfour (ouest).

Dans cette dernière région, où les violences ont nettement baissé ces dernières années, le conflit entre pouvoir et rebelles des minorités ethniques a fait plus de 300.000 morts et 2,5 millions de déplacés, selon l'ONU.

Les groupes rebelles dans ces régions font partie de l'ALC, dont le mouvement de protestation a conduit au départ en avril d'Omar el-Bachir, qui gouvernait le pays d'une main de fer depuis 1989.

Les contestataires réclament désormais au Conseil militaire qui a succédé à Bachir un transfert du pouvoir aux civils.

Jeudi, les leaders de la contestation ont présenté à ce conseil une proposition pour établir l'administration civile qu'ils veulent vouloir établir, dont "un conseil souverain, des organes exécutif et législatif".

Satea al-Haj, un des chef du mouvement, a déclaré à des journalistes que le gouvernement civil de transition devrait comprendre 17 ministres, alors que l'instance législative devrait inclure 120 à 150 membres.

Il a indiqué que l'ALC voulait une réponse du Conseil militaire à ces demandes d'ici "72 heures".

L'un des chefs de l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC), qui regroupe les principales formations du mouvement de protestation au Soudan, a appelé jeudi à intégrer des groupes rebelles armés dans l'administration civile qu'elle veut mettre en place. "Nous n'aurons pas de structure de transition (civile) sans représentants des groupes armés", a déclaré Khalid Omar ...