Le ministre libanais de l'Environnement, Fady Jreissati, a affirmé lundi que les déchets entreposés dans la décharge côtière de Costa Brava, au sud de Beyrouth, n'étaient pas en contact avec la mer, indiquant que la décision d'élargir les décharges, "particulièrement celle de Bourj Hammoud", allait être prise.
A l'occasion d'une visite sur le site, M. Jreissati a promis que des solutions seront trouvés aux odeurs pestilentielles qui émanent de la décharge, ajoutant que "le travail dans la décharge se déroule bien".
"Le gouvernement doit prendre ses responsabilités. Je ne proposerai jamais de construire une décharge maritime comme solution. L'expérience a montré que la politique pouvait mettre en échec des plans efficaces. J'espère que cela ne se reproduira pas", a déclaré le ministre, indiquant que "des solutions temporaires pour élargir les décharges, particulièrement celle de Bourj Hammoud, vont être adoptées".
Le ministère de l'Environnement doit prochainement présenter un plan de gestion des déchets.
La gestion des déchets à Beyrouth et au Mont-Liban se limite toujours à l’enfouissement dans deux décharges côtières, Bourj Hammoud-Jdeidé et Costa Brava, la première étant pratiquement saturée et la seconde en cours d’agrandissement.
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