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Sport - Tennis

À Monte-Carlo, retour sur terre brutal pour les favoris

Le roi de la terre battue, Rafael Nadal, n’était vraiment pas le Rafa des grands jours à Monte-Carlo où il a été éliminé en demi-finale par Fabio Fognini, vainqueur de la finale. Éric Gaillard/Reuters

Roger Federer mis à part, tous les grands noms du tennis mondial étaient rassemblés à Monte-Carlo pour lancer leur saison sur terre battue, mais tous ont subi une sévère déconvenue, à commencer par le roi de la surface, Rafael Nadal. La finale de ce Masters 1000 a ainsi été remportée par l’Italien Fabio Fognini, désormais 12e mondial, aux dépens du Serbe Dusan Lajovic (24e), deux joueurs qui accédaient pour la première fois à ce stade d’un tournoi de ce niveau.

Samedi, Rafael Nadal (n°2) était le seul des engagés à avoir tenu son rang. Mais sa quête d’un 12e titre record en principauté, le 4e consécutif, a été brisée par Fognini en demi-finale et une inattendue incapacité à élever son niveau de jeu. Voire à trouver de la motivation. « J’ai probablement joué mon plus mauvais match sur terre battue en 14 ans », a-t-il reconnu. Des balles lentes dont le fort lift n’a pas gêné Fognini qui lui a victorieusement opposé de la vitesse, des déplacements patauds à l’origine de nombreuses fautes directes : Nadal n’était vraiment pas le Rafa des grands jours.

Juste un nouveau retour de blessure plus difficile que prévu, ou le mal, à 32 ans, est-il plus profond ? Sa performance à Monte-Carlo donne une résonance inquiétante à la récente déclaration de son oncle et ex-entraîneur Toni Nadal, selon qui « Rafael n’est pas un joueur de tennis, mais un blessé qui joue au tennis ». « Je reviens de moments difficiles du point de vue des blessures et, du point de vue du mental, il a été difficile d’accepter tout ce qui s’est passé ces derniers temps », a-t-il témoigné après son élimination monégasque.

Novak Djokovic (n°1) a gagné péniblement deux matches avant d’être éliminé en quarts par Daniil Medvedev. Autant dire qu’il n’a convaincu personne, pas même lui, sur sa capacité à faire une grande saison sur terre battue. Est-il distrait par son implication à la tête de l’organisation des joueurs ? Que faisait à Monte-Carlo son ancien gourou Pepe Imaz, dont il s’était séparé à la demande de son entraîneur Marian Vajda, mettant ainsi un terme immédiat à sa traversée du désert de deux ans entre son sacre à Roland-Garros en 2016 et celui en Australie en 2018? « C’est toujours un ami », a laconiquement répondu Djokovic. Pourquoi n’est-il pas parvenu à trouver en lui la hargne dans laquelle il puise d’habitude sa force ? « Ça arrive d’avoir un mauvais jour », a-t-il balayé.

Par ailleurs, on attendait beaucoup de la Next Gen, mais on patientera encore! Outre Medvedev, qui a atteint les demi-finales et battu Djokovic avant de baisser pavillon face à Lajovic, les jeunes loups qui doivent à terme dominer le tennis mondial ont fait très pâle impression à Monte-Carlo, ne dépassant pas les 8es de finale. Si le n° 8 Stefanos Tsitsipas a été éliminé par Medvedev, le finaliste du dernier Roland-Garros Dominic Thiem (5e) et Alexander Zverev (3e) ont cédé face à des adversaires bien plus inattendus... qui ont terminé en finale ! Lajovic pour l’Autrichien et Fognini pour l’Allemand. Et la révélation canadienne Felix Auger-Aliassime (33e) a cédé logiquement face à Zverev au 2e tour.

Source : AFP

Roger Federer mis à part, tous les grands noms du tennis mondial étaient rassemblés à Monte-Carlo pour lancer leur saison sur terre battue, mais tous ont subi une sévère déconvenue, à commencer par le roi de la surface, Rafael Nadal. La finale de ce Masters 1000 a ainsi été remportée par l’Italien Fabio Fognini, désormais 12e mondial, aux dépens du Serbe Dusan Lajovic (24e), deux...

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