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Réfugiés syriens : "Notre véritable peur, c'est l'implantation et le déplacement forcé des autochtones", affirme Bassil

Photo Ani

Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil a affirmé samedi qu'il craignait que les réfugiés syriens installés au Liban s'y installent et expulsent les "autochtones".

"Notre véritable peur, c'est l'implantation et l'exil des autochtones. Les réfugiés s'implantent, les autochtones quittent leurs régions et perdent leur emploi", a déclaré le leader du CPL lors d'une tournée à Beyrouth.

Le Liban accueille près d’un million de réfugiés syriens et la question de leur retour fait polémique sur la scène politique libanaise. Certains responsables, dont M. Bassil, appellent à organiser le retour de ces réfugiés vers la Syrie, estimant que ce pays quasi-entièrement reconquis par les forces du régime est désormais "sûr". D'autres calquent leur point de vue sur celui de la communauté internationale et appellent à un règlement politique du conflit avant d'assurer ce retour.

Par ailleurs, Gebran Bassil a également évoqué les besoins de Beyrouth. Selon lui, la capitale, où la circulation est régulièrement encombrée, "ne demande pas des choses simples comme des routes ou des tunnels, mais des choses plus importantes comme des gares ou un métro comme en Europe", ajoutant que les cinq députés CPL de Beyrouth ont une "grande responsabilité" à cet égard. 

Insistant sur l'importance de l'unité et du développement équilibré des régions qui passe selon lui par une décentralisation administrative "dont la responsabilité incombe au mohafez et au président du Conseil municipal de Beyrouth", le chef du parti aouniste a souligné que Beyrouth profitera des barrages de Janné (caza de Jbeil) et de Bisri (sud de Beyrouth).

Plus tard, M. Bassil a dénoncé "l'obstruction politique" qui a "empêché la construction de centrales électriques, d'usines de traitement des déchets et des décharges".

Le leader du CPL a ensuite inauguré un nouveau bureau de sa formation politique dans le quartier de Badaro. "Les querelles en politique constituent une richesse mais il est important de maintenir un consensus sur les constantes, les principes et l'unité nationaux", a-t-il déclaré.

Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil a affirmé samedi qu'il craignait que les réfugiés syriens installés au Liban s'y installent et expulsent les "autochtones"."Notre véritable peur, c'est l'implantation et l'exil des autochtones. Les réfugiés s'implantent, les autochtones quittent leurs régions et perdent leur emploi", a déclaré le leader du CPL lors d'une tournée à...