"Mon message principal pour le Liban est que mon équipe et moi-même faisons tout notre possible pour appliquer la résolution 2254 de l'ONU et nous espérons qu'il y aura une issue politique (au conflit syrien), dirigée par les Syriens eux-mêmes et facilitée par nous", a affirmé M. Pedersen à l'issue d'une réunion à Beyrouth, avec M. Bassil. Cette résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies appelle à un cessez-le-feu et à une transition politique.
Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), M. Pedersen a informé M. Bassil des derniers développements au niveau de la situation interne en Syrie, précisant que Damas et plusieurs autres villes étaient en sécurité et estimant que cela constituait une évolution positive qui facilitera la solution politique.
M. Pedersen a ensuite été reçu par le Premier ministre libanais, Saad Hariri, à la Maison du Centre. Les deux hommes ont discuté de la situation au Liban et dans la région, du dossier des réfugiés syriens, et de la mission qu'entreprend M. Pedersen en Syrie.
Le diplomate avait dans la journée été reçu par le président du Parlement, Nabih Berry, qui lui a assuré qu'il était "dans l'intérêt du Liban et de Syrie" de voir les réfugiés syriens rentrer dans leur pays.
Le président Michel Aoun avait déjà évoqué le dossier des réfugiés syriens lors de discussions avec l’émissaire de l’ONU en Syrie, mercredi. Le chef de l’État a profité de cette rencontre pour réitérer son appel à un retour des réfugiés dans leur pays et faire état de l’incapacité du Liban à supporter davantage leur présence.
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