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Attentat contre la coalition anti-EI en Syrie: des jihadistes arrêtés

Une femme dans une rue endommagée de Manbij, en Syrie, le 10 mars 2018. REUTERS/Aboud Hamam/File Photo

Les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par Washington ont annoncé mardi avoir arrêté des jihadistes impliqués dans l'attaque à Manbij dans le nord de la Syrie, la plus meurtrière contre les troupes américaines depuis leur déploiement en 2014 dans le pays en guerre.

Le 16 janvier, une attaque suicide a fait 19 morts dont quatre Américains à Manbij. L'attentat a été revendiqué par le groupe Etat islamique (EI). Les Américains tués étaient deux militaires, un employé civil du ministère de la Défense et un employé d'un sous-traitant du Pentagone.
Avant cela, le département de la Défense américain n'avait rapporté que deux décès d'Américains tués sur le terrain en Syrie, dans des incidents séparés.

Un porte-parole des FDS, alliance arabo-kurde soutenue par une coalition internationale, a annoncé mardi des arrestations en lien avec l'attentat.
 "Un groupe de personnes soupçonnées d'être impliquées dans l'attentat à la bombe du 16 janvier à Manbij ayant tué plusieurs militaires américains et des FDS, ont été capturés après une surveillance de nos forces", a écrit Mustafa Bali sur Twitter.

Ces déclarations interviennent au moment où les FDS combattent les jihadistes acculés dans l'ultime poche de l'EI, dans le village de Baghouz, aux confins orientaux de la Syrie.
Les FDS ont indiqué dimanche avoir capturé lors d'"opérations spéciales" quelque 520 combattants de l'EI depuis janvier.
Environ 5.000 jihadistes ayant fui leur dernier réduit ont également été arrêtés par les FDS sur la même période.

Après une montée en puissance fulgurante en 2014, l'EI a vu son "califat" autoproclamé sur un territoire grand comme le Royaume-Uni se réduire comme peau de chagrin.

Un calme relatif régnait à Manbij depuis qu'elle avait été arrachée aux jihadistes de l'EI en 2016 par les FDS. Avant l'attentat, la ville était considérée si sûre qu'à l'été 2018, des commandants de l'armée américaine déambulaient dans les rues sans gilets pare-balles.

En décembre, le président américain Donald Trump avait annoncé le retrait prochain de ses troupes de Syrie, et justifié ce désengagement en assurant que l'EI avait été vaincu.
 Mais la Maison Blanche a ensuite affirmé qu'elle maintiendrait environ 200 soldats dans le nord-est syrien.


Les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par Washington ont annoncé mardi avoir arrêté des jihadistes impliqués dans l'attaque à Manbij dans le nord de la Syrie, la plus meurtrière contre les troupes américaines depuis leur déploiement en 2014 dans le pays en guerre.Le 16 janvier, une attaque suicide a fait 19 morts dont quatre Américains à Manbij. L'attentat a été...