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Nos Lecteurs ont la Parole - Sylvio LE BLANC

Citius, altius, fortius, avec un handicap

L’intersexualité divise le monde de l’olympisme, comme l’a montré le cas de Caster Semenya, cette athlète hyperandrogène sud-africaine dont certains doutent du genre féminin.

J’apprends qu’il y a 10 mois l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (AIFA) a imposé aux athlètes présentant des « différences de développement sexuel », comme chez Mme Semenya, de faire baisser avec des médicaments leur taux de testostérone sous les 5 nanomoles/litre de sang pour participer aux épreuves internationales du 400 m au mile (1,609 m). Autrement dit, on impose à ces athlètes un handicap.

Si, en prévision de compétitions sportives, des femmes ayant la force des hommes doivent absorber des produits chimiques pour freiner leur ardeur, il serait logique a contrario que des hommes ayant la force des femmes en prennent pour fouetter la leur.

Depuis des années, l’AIFA lutte sans relâche contre les produits chimiques illégaux qui avantagent indûment les athlètes en consommant, et voilà qu’elle impose à certains athlètes l’absorption de produits chimiques qui les desservent dans les compétitions. Pierre de Coubertin doit se retourner dans sa tombe.

Le sport c’est la santé, même pour ceux qui prennent des produits chimiques pour le pratiquer.

Montréal-Québec

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour.

L’intersexualité divise le monde de l’olympisme, comme l’a montré le cas de Caster Semenya, cette athlète hyperandrogène sud-africaine dont certains doutent du genre féminin.J’apprends qu’il y a 10 mois l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (AIFA) a imposé aux athlètes présentant des « différences de développement sexuel », comme chez Mme...

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