Le premier juge d'instruction militaire Fadi Siwan poursuivait vendredi son enquête liée aux différents dossiers de corruption et de pots-de-vin versés et perçus par des civils et militaires, dont le garde du corps de la procureure générale auprès la cour de cassation du Mont-Liban, Ghada Aoun.
Trente-sept personnes sont concernées par ces enquêtes, selon l'Agence nationale de l'information (Ani, officielle). Seize d'entre elles ont été interrogées par le juge Siwan et font l'objet de mandats d'arrêt. Deux mandats d'arrêt par contumace ont par ailleurs été émis à l'encontre de suspects en fuite.
Le 22 février, les Forces de sécurité intérieure avaient arrêté ces personnes accusées de corruption. Les militaires sont accusés d'avoir reçu des pots-de-vin de la part des civils, en échange "d'actes illégaux et contraire aux instructions militaires". Par ailleurs, des arrestations ont également été menées, au cours des derniers jours, dans les milieux judiciaires. Cinq auxiliaires de justice ont notamment été arrêtés, sur fond de pots-de-vin, de corruption, d’exercice de fonction à des fins illégales et de dilapidation des biens publics.
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