Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a annoncé hier l’élaboration d’une sorte de feuille de route pour la réduction du déficit budgétaire, au terme d’une réunion de son groupe parlementaire. « Si quelqu’un nous dit que ce secteur ne nous concerne pas, nous lui répondons que nous sommes un parti politique qui est concerné par tous les secteurs du pays (…). Il faut commencer par engager des reformes dans les secteurs de l’électricité et des télécoms. Nous ne sommes pas en position de perdre une seule journée », a-t-il dit.
M. Geagea, qui a présenté ce plan, s’est montré sceptique quant à la volonté du gouvernement d’engager des réformes et d’en finir avec la corruption, déplorant un « manque de sérieux » à ce niveau.
« Toutes les parties appellent aux réformes et à la lutte contre la corruption, mais le premier épisode de l’action gouvernementale ne révèle pas un engagement sérieux à ce niveau », a-t-il dit, en faisant remarquer que la lutte contre la corruption s’est « vite transformée en conflit politique général », alors que la réforme « ne suit pas correctement les procédures en vigueur ». M. Geagea a en outre contesté l’octroi des six échelons aux enseignants du secondaire, partant du principe qu’ils vont coûter à l’État entre 7 et 8 millions de dollars par mois.
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