Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a salué lundi la décision des autorités britanniques de placer la totalité du Hezbollah, et non plus uniquement sa branche militaire, sur leur liste des organisations accusées de terrorisme.
"Les États-Unis saluent leurs alliés britanniques pour avoir banni le Hezbollah. Ce groupe terroriste parrainé par l’Iran a du sang américain sur les mains et continue de comploter et de mener des attaques au Moyen-Orient, en Europe et dans le monde entier. L’unité internationale pour affronter le régime iranien continue de croître", a écrit Mike Pompeo sur son compte Twitter en reprenant un tweet du ministre britannique de l'Intérieur, Sajid Javid.
"Aujourd’hui, j’ai annoncé l’interdiction de trois groupes - dont le Hezbollah. Nous continuerons d'interdire les organisations terroristes qui menacent notre sécurité", avait écrit M. Javid
Cette interdiction entrera en vigueur vendredi si elle reçoit l'aval du Parlement, ce qui ne devrait être qu'une formalité. L'appartenance au Hezbollah ou toute incitation à le soutenir sera considérée comme un crime passible de dix ans de prison.
Le Hezbollah est considéré comme une organisation terroriste par Israël et les États-Unis, mais seule sa branche armée est classée comme telle par l'Union européenne, qui fait ainsi une distinction avec la composante politique du parti chiite. L'UE avait imposé en 2013 des sanctions contre la branche armée du Hezbollah. En 2017, plusieurs pays arabes, notamment ceux du Golfe, avaient qualifié le parti de "terroriste".
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