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Culture - Concert

Haydn, Mozart et Beethoven vous retrouveront ce soir

Les immortels compositeurs des Lumières.

Contrairement à la Renaissance ou au baroque, qui comprenaient de nombreux compositeurs et genres musicaux, la musique dite classique était dominée par trois géants : Franz Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart et Ludwig van Beethoven, à qui l’Orchestre philharmonique du Liban (OPL), sous la direction de Garo Avessian, rendra hommage ce soir, à 20h30, en l’église Saint-Joseph à Monnot.

Nous sommes en 1791 : Mozart est mort. Anéantie par cette commotion violente, Vienne, la ville où l’histoire de la musique s’est écrite, devenue orpheline de celui qui lui a fait goûter les délices de la gloire, se cherche un nouveau génie pour le trône d’Apollon. Le comte viennois Ferdinand von Waldstein (à qui Beethoven dédie sa vingt et unième sonate) annonce au jeune compositeur allemand que s’il travaille assez dur, il recevra « l’esprit de Mozart par les mains de Haydn ». Ces trois compositeurs seront reconnus, plus tard, comme étant les piliers de l’ère des Lumières. En effet, à l’instar des philosophes tels que Rousseau, Voltaire et Montesquieu, qui s’élèvent contre les inégalités sociales et se proposent d’éclairer, par le feu de la sagesse qui ravagera petit à petit le monde entier, l’esprit de toute une société rongée par les obscurités du fanatisme et de l’idolâtrie des royautés, les trois musiciens assurent l’essor de ces Lumières et ouvrent l’exaltante perspective des avancées stylistiques des formes instrumentales, allant des symphonies jusqu’à la musique de chambre, tout en passant par les concertos et les sonates.

« Ce concert, en collaboration avec l’Université libano-américaine (LAU), sera spécial dans la mesure où le Triple Concerto de Beethoven sera joué de nouveau au Liban après tant d’années. Ce chef-d’œuvre est considéré comme l’un des plus beaux concertos jamais écrits en raison des différentes approches mises en œuvre par le compositeur », souligne Garo Avessian. Concernant le choix du répertoire de la soirée, le maestro ajoute que le concerto en représente la pierre angulaire et qu’« il fallait voir ce qui allait le plus avec Beethoven : qui d’autre que Haydn (avec la Symphonie n° 104) et Mozart (avec l’ouverture de La Flûte enchantée), qui forment ensemble les premiers compositeurs viennois classiques »?

Au cours de la composition de ses célèbres sonates Waldstein (n°21) et Appassionata (n° 23), de son quatrième concerto pour piano en sol majeur et de son seul opéra, Fidelio, Beethoven suait sang et eau pour donner naissance à son Triple Concerto pour piano, violon et violoncelle, op. 56, une œuvre reconnue comme ayant enrichi les facettes de l’expression musicale. Il est primordial de noter que durant cette période, le compositeur allemand se plaignait déjà d’un déficit auditif et s’était installé dans la calme banlieue de Heiligenstadt, là où il se mit à rédiger le célèbre Testament de Heiligenstadt, décrivant le récit de ses tortures et de son désespoir : « Victime depuis six ans d’un mal incurable, déçu d’année en année dans l’espoir d’aller mieux (…). Je ne réussis pas à me persuader de dire aux gens : Parlez plus fort, criez, car je suis sourd. Comment avouer la faiblesse d’un sens qui aurait dû être chez moi plus développé que chez les autres ? En société, il me vient une angoisse qui me fait bouillir tant je redoute le danger d’être dans l’obligation de révéler mon état. Il s’en est fallu de peu que je mette fin à mes jours. C’est mon art seul qui m’a retenu. »

L’OPL accompagnera trois solistes, la pianiste égyptienne Seba Ali, la violoniste américaine Salley Koo et le violoncelliste américain Avery Waite. À L’Orient-Le Jour, ce dernier dit s’attendre à « une merveilleuse soirée musicale célébrant les personnages les plus importants de l’ère classique. C’est aussi une occasion unique d’entendre le Triple Concerto de Beethoven, qui est rarement présenté et est l’une des pièces les plus passionnantes et les plus novatrices de Beethoven de sa période moyenne ». Et d’ajouter : « C’est ma cinquième visite au Liban. J’adore revenir dans ce pays et je suis toujours touché par la générosité et l’hospitalité de ce peuple. Je me sens toujours chez moi lors de ma visite et je me suis fait de nombreux amis pour la vie. »

Contrairement à la Renaissance ou au baroque, qui comprenaient de nombreux compositeurs et genres musicaux, la musique dite classique était dominée par trois géants : Franz Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart et Ludwig van Beethoven, à qui l’Orchestre philharmonique du Liban (OPL), sous la direction de Garo Avessian, rendra hommage ce soir, à 20h30, en l’église Saint-Joseph à...

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"Contrairement à la Renaissance ou au baroque, qui comprenaient de nombreux compositeurs et genres musicaux, la musique dite classique était dominée par trois géants : Franz Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart et Ludwig van Beethoven..." Je ne vois pas du tout la pertinence de cette remarque! La musique de la Renaissance et de l'ère baroque était dominée par trois géants: Monteverdi, Haendel et J.S. Bach, et les musiques classiwue comprend encore plus de genres musicaux que les deux autres périodes! Cela dit, c'est une soirée très intéressante à laquelle je ne vais pas manquer d'assister.

Georges MELKI

10 h 40, le 26 février 2019

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Commentaires (1)

  • "Contrairement à la Renaissance ou au baroque, qui comprenaient de nombreux compositeurs et genres musicaux, la musique dite classique était dominée par trois géants : Franz Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart et Ludwig van Beethoven..." Je ne vois pas du tout la pertinence de cette remarque! La musique de la Renaissance et de l'ère baroque était dominée par trois géants: Monteverdi, Haendel et J.S. Bach, et les musiques classiwue comprend encore plus de genres musicaux que les deux autres périodes! Cela dit, c'est une soirée très intéressante à laquelle je ne vais pas manquer d'assister.

    Georges MELKI

    10 h 40, le 26 février 2019

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