Rechercher
Rechercher

Auto - F1 / Présentation des monoplaces 2019

Ferrari : une évolution, pas une révolution

La Scuderia dévoile la SF90, pour ses 90 ans et pour gagner.

Philip Morris avec la Ferrari SF90 (photo), British American Tobacco avec la McLaren MCL34 : après plus de dix ans d’absence en F1, les cigarettiers, qui ont fait les grandes heures de la catégorie reine du sport automobile entre les années 1970 et 2006, reprennent leur place sur les monoplaces. Ferrari/Handout/AFP

L’écurie Ferrari a présenté hier sa nouvelle monoplace, la SF90, baptisée ainsi en hommage aux 90 ans de la Scuderia et qui aura pour mission de rapprocher la firme italienne d’un titre qui lui échappe depuis plus de 10 ans. En outre, un nouveau sponsor vient s’ajouter sur les flancs de la monoplace, le cigarettier Philip Morris qui fait son retour en F1 après plus de 10 ans d’absence.

« Je ne suis pas habillé pour, alors je ne peux pas sauter dedans et commencer à piloter. Mais c’est pour bientôt, je suis impatient », a plaisanté l’Allemand Sebastian Vettel après avoir découvert la nouvelle monoplace rouge, dévoilée à Maranello dans un jeu de lasers. Le quadruple champion du monde pilotera la saison prochaine aux côtés du jeune Monégasque Charles Leclerc et aura pour objectif de ramener, enfin, un titre en Italie. Pour Ferrari, les derniers sacres remontent à 2007 pour les pilotes, avec le Finlandais Kimi Raïkkönen, et à 2008 pour le titre constructeurs. De son côté, Leclerc s’est dit « extrêmement excité de commencer cette nouvelle aventure » pour sa première saison avec Ferrari. « J’ai toujours rêvé de la voiture rouge, depuis que je suis enfant. L’Académie Ferrari m’a beaucoup aidé et ce baquet était mon objectif. Je suis très fier et très impatient », a-t-il déclaré.

« La saison dernière a été la meilleure des 10 dernières années, mais nous n’avons toujours pas atteint notre objectif », a relevé Louis Camilleri, le PDG de Ferrari. « C’est une année importante, celle du 90e anniversaire de notre société, fondée en 1929 à Modène par Enzo Ferrari. Et nous continuons à être inspirés et guidés par la vision de notre fondateur », a-t-il ajouté, parlant d’un « nouveau chapitre excitant » avec l’arrivée de Mattia Binotto comme nouveau patron de l’écurie. « Être Ferrari est quelque chose d’unique. Nous sommes uniques. Être Ferrari, c’est la passion, la détermination, le sens de l’appartenance, le courage, l’excellence... On pourrait continuer cette liste à l’infini », a déclaré M. Binotto, ancien directeur technique de Ferrari, nommé en janvier en remplacement de Maurizio Arrivabene.

À propos de la nouvelle monoplace, aux lignes simples et au rouge moins foncé que la saison dernière, M. Binotto a parlé d’une « évolution, pas une révolution ». « C’est un développement de celle de l’année dernière. On a essayé d’élever le niveau, de repousser les limites et d’être innovants. L’arrière est plus étroit et il y a eu beaucoup de modifications sur les composants, qui ne se voient pas à l’œil nu », a-t-il dit. « On n’est pas encore prêts. Mais il reste du temps pour un travail très intensif », a-t-il encore estimé, alors que la saison débutera à la mi-mars en Australie.

McLaren en reconstruction

La veille, l’écurie britannique McLaren avait dévoilé elle aussi sa monoplace, la MCL34, et la paire de pilotes entièrement nouvelle qui en prendra le volant, le Britannique Lando Norris et l’Espagnol Carlos Sainz.

La saison dernière a marqué le début d’une période de transition pour l’équipe, qui remanie son encadrement dans le but de remédier à sa dégringolade en fond de la grille ces dernières années (9e constructeur en 2017, 6e en 2018). « Nous sommes en pleine reconstruction », a d’ailleurs rappelé le PDG américain de McLaren Racing, Zak Brown, lors de la présentation qui s’est tenue au QG de Woking (Grande-Bretagne). « Nous sommes tous dévoués, motivés et unis dans notre ambition de ramener McLaren à la compétitivité, et la MCL34 n’est que le début de ce processus », a-t-il insisté. Le nouveau directeur général, l’Allemand Andreas Seidl, transfuge de Porsche en endurance, prendra ses fonctions le 1er mai. Le nouveau directeur technique James Key, subtilisé à Toro Rosso, doit aussi débuter dans l’année.

Côté pilotes, c’est la première fois depuis 2007 que l’écurie engage une paire entièrement renouvelée. Sainz, âgé de 24 ans, évolue en F1 depuis 2015, d’abord avec Toro Rosso puis avec Renault. Le rookie (novice) Norris, âgé de 19 ans, devient lui le plus jeune Britannique et le plus jeune pilote aligné par McLaren dans la catégorie reine du sport automobile. « C’est beaucoup sur mes épaules, mais je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose. Je vais essayer d’en tirer un effet positif », a promis le jeune homme, qui assure s’être préparé comme jamais pendant l’hiver. « Mon hiver a été chargé entre l’entraînement, les séances au simulateur et de nombreuses réunions avec les ingénieurs, a abondé Sainz. Je me sens bien préparé. » « La voiture aussi est prête, a-t-il poursuivi. Nous pourrions aller tester dès demain. »

Motorisée par Renault pour la seconde année, après l’échec du partenariat avec Honda, la McLaren demeure orange et bleue sur ses ailerons avant et arrière. Et au cours de l’hiver, l’équipe a ajouté trois marques à son portefeuille de sponsors, dont le cigarettier British American Tobacco, de retour en F1 après près de 15 ans d’absence.

Source : AFP

L’écurie Ferrari a présenté hier sa nouvelle monoplace, la SF90, baptisée ainsi en hommage aux 90 ans de la Scuderia et qui aura pour mission de rapprocher la firme italienne d’un titre qui lui échappe depuis plus de 10 ans. En outre, un nouveau sponsor vient s’ajouter sur les flancs de la monoplace, le cigarettier Philip Morris qui fait son retour en F1 après plus de 10...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut