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Sport - Tennis / Open d’Australie

Retour au galop pour Serena, Djokovic au petit trot

Halep se fait peur, Nishikori sauvé par des... crampes.

En à peine plus de deux heures de jeu, le n° 1 mondial Novak Djokovic ne s’est pas beaucoup employé pour se débarrasser de son adversaire du jour, Mitchell Krueger. Paul Crock/AFP

Une promenade matinale : pour son retour sur le circuit quatre mois après sa finale explosive à l’US Open, la reine du tennis mondial Serena Williams n’a pas badiné au 1er tour de l’Open d’Australie, hier à Melbourne.

La dernière fois que Serena était apparue en compétition officielle, c’était en finale de l’US Open début septembre. Elle y avait perdu ses nerfs et avait reçu trois avertissements, le dernier pour avoir insulté l’arbitre. La dernière fois qu’elle était venue à Melbourne, il y a deux ans, elle y avait triomphé pour la 23e fois en grand chelem, son dernier sacre en date, tout en étant enceinte de huit semaines. Pour ce retour, l’ex-n° 1 mondiale de 37 ans, aujourd’hui 16e, combishort verte et collants résille couleur peau, qui a confié que ses problèmes de circulation sanguine n’étaient « pas réglés », n’a pas badiné. Elle a expédié en 49 minutes (6-0, 6-2) Tatjana Maria (73e), une des quatre seules joueuses du tableau à être mère, comme Serena. C’est que la cadette des sœurs Williams voit beaucoup plus loin et plus haut, elle qui cherche à égaler le record absolu de couronnes en grand chelem (24), détenu par Margaret Court. Deux fois en 2018, elle a trébuché sur la dernière marche : à Wimbledon (contre Kerber) puis à New York (contre Osaka). Sa prochaine adversaire sera Eugénie Bouchard, ex-n° 5 mondiale aujourd’hui 79e.

En revanche, la n° 1 mondiale Simona Halep s’est qualifiée dans la douleur. À l’arrêt fin 2018 à cause d’une hernie discale, la joueuse de 27 ans s’est fait peur face à Kaia Kanepi (71e). Menée d’un set et d’un break (2-1), la finaliste sortante de l’Open d’Australie a su réagir pour s’imposer (6-7 (2/7), 6-4, 6-2). Au contraire, pas de difficultés pour Naomi Osaka (n° 4), Elina Svitolina (n° 7) et Karolina Pliskova (n° 8).

Dans le tableau masculin, aux débuts réussis de Roger Federer et Rafael Nadal lundi, ont répondu hier ceux du n° 1 mondial Novak Djokovic (6-3, 6-2, 6-2) aux dépens de Mitchell Krueger, issu des qualifications, en à peine plus de 2h, et du n° 4 mondial Alexander Zverev (6-4, 6-1, 6-4) aux dépens d’Aljaz Bedene (67e) en moins de 2h. Depuis qu’après deux ans de doute, il a recouvré ses esprits et sa plénitude physique au début de l’été dernier, peu après avoir renoué avec l’entraîneur de tous ses succès Marian Vajda, Djokovic s’est montré irrésistible, ou presque, en s’offrant coup sur coup Wimbledon puis l’US Open en 2018. L’attend désormais un duel face à Jo-Wilfried Tsonga, sa victime en finale à Melbourne il y a 11 ans sur la route de son premier sacre en grand chelem. Zverev (21 ans), vainqueur du dernier Masters en fin d’année (le trophée le plus prestigieux de sa jeune carrière), incarne la menace n° 1 venant de la nouvelle génération, mais peine pour l’instant à percer en grand chelem (un seul quart de finale, à Roland-Garros en 2018).

De son côté, mené deux sets à zéro au 1er tour, Kei Nishikori n’a trouvé son salut (3-6, 6-7 (6/8), 6-0, 6-2, 3-0 abandon) que dans les crampes qui ont assailli tout le corps de son adversaire Kamil Majchrzak, issu des qualifications. À partir de la 3e manche, ce dernier s’est retrouvé quasiment dans l’impossibilité de jouer, main et jambes tétanisées. Il a fini par renoncer au milieu du 5e set, abandonnant la victoire à Nishikori (n° 9) après un peu moins de 3 heures de match.

Source : AFP

Une promenade matinale : pour son retour sur le circuit quatre mois après sa finale explosive à l’US Open, la reine du tennis mondial Serena Williams n’a pas badiné au 1er tour de l’Open d’Australie, hier à Melbourne.La dernière fois que Serena était apparue en compétition officielle, c’était en finale de l’US Open début septembre. Elle y avait perdu ses nerfs et avait...

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