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Nos Lecteurs ont la Parole - Joe ACOURY

Un consensus à portée nationale

Il est difficile de remarquer une chose qui passe quand on a la tête ailleurs.

Pour comprendre ce que signifie le sens de la concordance entre de fières composantes, il faudrait venir découvrir le choc entre le tracé imaginaire des uns et la puanteur des ordures et des mensonges. Avant l’atterrissage, un capitaine annonce : « Mesdames et messieurs, nous voici au-dessus de l’aéroport de Beyrouth. Il est renversant de bienséance et d’hospitalité aux mois d’août et de septembre en particulier. Selon les chemins qui vous mèneront à vos lieux préférés aux quatre coins du pays du Cèdre, la guerre pour le renfort des sièges est toujours prête à vous servir ! »

« Évidemment, dira une dame, tout dévouement se fait déjà par la prévalence absolue de certains chefs. Eux représentent jusqu’à ce jour les meilleures aspirations du Libanais pour un Liban lumineux. »

Malgré les commentaires avertis de ce groupe qui dit reconnaître la défense et la poursuite de ses droits légitimes, d’autres passagers de saison, spectateurs de drames, regrettent presque de n’avoir pas laissé s’accumuler davantage les abus de leurs élus. « Ils ont tant accompli ! Il nous suffit d’entendre leur souci pour nous pour en déduire tous les sacrifices accomplis au nom des citoyens ! »

Un monsieur indique que « le silence de plomb au sujet de certains fonctionnaires pour le moins abusifs signifie de bonnes nouvelles.

Les comportements inadéquats dans certains postes restent soumis à des autorités irréprochables ».

Cependant, un élève studieux du secondaire qui visite pour la première fois l’aéroport étouffant et chaotique de son pays d’origine fait la remarque suivante : « La gouvernance acceptable est censée impliquer la composition harmonieuse entre les membres d’un gouvernement. Ils se doivent de coordonner pour mener à leur terme des applications bénéfiques pour les gens. Néanmoins, si un ministre déclare être empêché de réaliser ses objectifs par des prises de position politiques particulières, il est supposé rester conséquent à sa conscience et à une fonction empêchée. Il se doit alors de démissionner. »

Au-delà de ces commentaires, la correspondance à des scénarios opportuns et préétablis fait partie intégrante des justifications couramment répétées par certains responsables. Les mauvaises gérances sont toujours reconnues mais restent immuables à presque tous les niveaux de l’État. Les négligences et les faillites ruinent le citoyen. Il peut attendre ou crever de faim avant de recevoir la bonne adresse pour effectuer une formalité ou une réponse cohérente !

Le Libanais tout-terrain a compris très tard que le manque drastique de citoyenneté l’a conduit à devenir le dindon d’une méchante farce.

Là où les divers langages entre les tendances politiques du pays expriment la stérilité des mots ou l’illogisme. Ainsi, aucun acte au service du citoyen ne se décide encore. Les politiciens semblent ne plus représenter que des cogitations et leurs milieux.

Les profonds sentiments de révolte et de dégoût ont atteint, chez beaucoup de gens, un point de non-retour.


Il est difficile de remarquer une chose qui passe quand on a la tête ailleurs. Pour comprendre ce que signifie le sens de la concordance entre de fières composantes, il faudrait venir découvrir le choc entre le tracé imaginaire des uns et la puanteur des ordures et des mensonges. Avant l’atterrissage, un capitaine annonce : « Mesdames et messieurs, nous voici au-dessus de...

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