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Culture

Lucien George* : C’était une battante

« La dernière fois que je l’ai vue, c’était il y a un mois, à Paris. Elle était fatiguée mais ne voulait pas baisser les bras. Et si je dois la résumer en quelques mots, je peux dire que c’était une battante. C’était une femme d’une ténacité incroyable. Durant sa vie, qui était une lutte constante à tous les niveaux, personnels et professionnels, elle a contribué à jouer un rôle important dans l’image du pays. Honnête avec ses convictions, son engagement était absolu et inaltérable et elle ne faisait jamais de concessions sur ses pensées. On pouvait la traiter de carrée à tort ou à raison, ne pas apprécier ses idées toujours à tort ou à raison, mais on ne peut nier qu’elle avait une intelligence si aiguë qu’elle était incapable de faire du tort autour d’elle.

Talentueuse, elle a toujours été une novatrice à contre-courant, ne recherchant jamais la popularité. Celle-ci ne l’intéressait guère. Sa quête était seulement axée sur l’honnêteté dans son travail. Pour moi, Jocelyne Saab était un être intellectuellement respectable. Chose rare de nos jours. »

*Journaliste et éditeur.


« La dernière fois que je l’ai vue, c’était il y a un mois, à Paris. Elle était fatiguée mais ne voulait pas baisser les bras. Et si je dois la résumer en quelques mots, je peux dire que c’était une battante. C’était une femme d’une ténacité incroyable. Durant sa vie, qui était une lutte constante à tous les niveaux, personnels et professionnels, elle a contribué à...

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