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L'envoyé onusien pour le Yémen va se rendre à Sanaa et Riyad

L'envoyé spécial des Nations Unies sur le Yémen, Martin Griffiths, a constaté l'échec des discussions de paix à Genève. Le 5 septembre 2018 à Genève. Fabrice COFFRINI / AFP

L'émissaire onusien pour le Yémen Martin Griffiths a prévu de nouvelles négociations dans les prochains jours avec les rebelles houthis et le gouvernement yéménite soutenu par l'Arabie saoudite, tandis que le cessez-le-feu de Hodeida résiste selon l'ONU.

M. Griffiths doit se rendre samedi à Sanaa, capitale yéménite aux mains des rebelles, pour discuter avec des responsables Houthis et avec Patrick Cammaert, chef des observateurs de l'ONU au Yémen, qui préside le comité mixte (rebelles-gouvernement) chargé notamment de mettre en oeuvre la trêve dans le port de Hodeida, a indiqué jeudi le porte-parole des Nations unies Farhan Haq. L'émissaire onusien doit ensuite se rendre à Riyad pour rencontrer le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi et d'autres responsables.

L'ONU espère réunir toutes les parties d'ici la fin du mois de janvier, peut-être au Koweït, pour un suivi des avancées obtenues lors de pourparlers à Stockholm en décembre, ont fait savoir des diplomates.

Les consultations inter-yéménites en Suède ont notamment permis d'aboutir à un cessez-le-feu entré en vigueur le 18 décembre, et à la décision d'un retrait des combattants de la ville de Hodeida et de son port, crucial pour l'acheminement de l'aide humanitaire.

Les ports d'Al-Salif et de Ras Issa sont aussi concernés par des mesures de cessation des hostilités et d'évacuation de combattants.

"L'arrêt des hostilités à Hodeida continue de tenir", a commenté M. Haq.

Dans une lettre adressée à l'ONU, le gouvernement yéménite et deux de ses alliés ont accusé les rebelles houthis d'avoir enfreint cet accord de cessez-le-feu à Hodeida, tandis que les rebelles ont accusé la coalition menée par les Saoudiens d'avoir mené des vols à basse altitude au-dessus de la ville.

Le Conseil de sécurité devrait entendre un rapport de M. Griffiths la semaine prochaine, mais aucune date n'a été fixée à ce stade.

Le conflit au Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique, a provoqué la pire crise humanitaire au monde et jusqu'à 20 millions de personnes sont "en situation d'insécurité alimentaire" selon l'ONU. Il a fait au moins 10.000 morts depuis mars 2015.

L'émissaire onusien pour le Yémen Martin Griffiths a prévu de nouvelles négociations dans les prochains jours avec les rebelles houthis et le gouvernement yéménite soutenu par l'Arabie saoudite, tandis que le cessez-le-feu de Hodeida résiste selon l'ONU. M. Griffiths doit se rendre samedi à Sanaa, capitale yéménite aux mains des rebelles, pour discuter avec des responsables...