Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Conférence de soutien à Carlos Ghosn des ordres de la presse et des journalistes à Beyrouth


Le Franco-Libano-Brésilien Carlos Ghosn, PDG de Renault. Photo d'archives AFP.

Le président de l'ordre de la presse et celui de l'ordre des journalistes ont tenu jeudi une conférence de soutien au Franco-Libano-Brésilien Carlos Ghosn, PDG de Renault, se déclarant convaincus de son innocence.

L'ex-patron de l'Alliance Renault-Nissan a été arrêté soudainement le 19 novembre à Tokyo et  doit rester en garde à vue, derrière les barreaux, jusqu'au 1er janvier.

Le président de l'ordre de la presse, Aouni Kaaki, a demandé que M. Ghosn soit jugé au plus tôt "pour que son innocence soit confirmée". "Aujourd’hui, nous annonçons nous tenir aux côtés de celui qui a porté haut le nom du Liban, a déclaré M. Kaaki. Aujourd'hui (....) nous demandons d'accélérer la présentation de Carlos Ghosn à la justice afin que son innocence soit confirmée, comme l'ont affirmé ses avocats".

M. Kaaki a rappelé que "Carlos Ghosn est un Libanais qui a émigré au Brésil comme des milliers de Libanais". "Entre 6 et 8 millions de Libanais se trouvent au Brésil, a-t-il ajouté. "Carlos Ghosn est l’un des hommes d’affaires qui a le mieux réussi au monde. Il a pris en charge Nissan qui avait un déficit de 20 milliards de dollars et rapidement placé cette société en tête des constructeurs automobiles. Sur dix voitures, une appartient à l'alliance dirigée par Carlos Ghosn. Est-ce que ce géant paie aujourd'hui le prix de ses succès ?", a-t-il interrogé. 

"Carlos Ghosn a aussi permis de combiner l’industrie japonaise et l’industrie française dans le cadre d’un partenariat établi entre Nissan et Renault. Avec l'alliance Nissan-Renault-Mitsubishi, il est devenu du jour au lendemain le gérant de la plus grande société de construction automobile. Et cela coûte évidemment cher, a noté M. Kaaki. C’est ainsi que la lutte contre ce héros est devenue nécessaire. Il menaçait la plupart des sociétés américaines qui fabriquaient les voitures les plus importantes du monde".

Le président de l'ordre des journalistes Joseph Kossaïfi a lui appelé à la solidarité avec M. Ghosn. "Nous n'intervenons pas dans le travail du pouvoir judiciaire, mais les circonstances qui ont accompagné l'affaire de l'arrestation de Carlos Ghosn nous amènent à dire que le dossier ne doit pas sortir du cadre judiciaire, ni être affecté par des considérations et pressions internationales et régionales, qui auraient été à l'origine de l'emprisonnement, a-t-il dit Carlos Ghosn mérite que nous soyons solidaires avec lui".  

Concrètement, le bureau des procureurs reproche à M. Ghosn d'avoir fait couvrir par Nissan "des pertes sur des investissements personnels" au moment de la crise financière d'octobre 2008, ce qu'il nie selon la chaîne de télévision publique japonaise NHK. La somme incriminée s'élève à 1,85 milliard de yens (14,5 millions d'euros).

Le président de l'ordre de la presse et celui de l'ordre des journalistes ont tenu jeudi une conférence de soutien au Franco-Libano-Brésilien Carlos Ghosn, PDG de Renault, se déclarant convaincus de son innocence.L'ex-patron de l'Alliance Renault-Nissan a été arrêté soudainement le 19 novembre à Tokyo et  doit rester en garde à vue, derrière les barreaux, jusqu'au 1er...