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Lifestyle - Mode

Buccellati franchit un nouveau siècle

Démonstration du savoir-faire Buccellati à la boutique de la marque, à Aïshti Downtown.Photo DR

Fondée à Milan en 1919, la maison Buccellati s’offre une entrée tout en grâce dans un nouveau siècle qui commence en janvier. La maison joaillière, dont le navire amiral est amarré depuis ses débuts à proximité de la Scala, obéit à une esthétique romantique inspirée de la Renaissance italienne. Un tel code impose une technique d’une complexité telle que seuls des artisans ayant reçu une formation transmise par les premiers experts de la maison peuvent la maîtriser. Célébrer cent ans d’existence, c’est donc pour Buccellati célébrer avant toute chose les mains qui produisent la magie par laquelle l’or se transforme en dentelle, en satin ou en délicates résilles. Venue à Beyrouth la semaine dernière pour présenter les dernières collections de la maison et lever le voile sur les secrets de fabrication des bijoux les plus iconiques de Buccellati, l’orfèvre Maria Cristina Picetti, elle-même impliquée dans ce travail de haute précision, a révélé les imperceptibles différences entre deux bracelets identiques produits par un même artisan. Partout, la sensualité des textures répond à l’émotion transmise par la main. Jamais, même dans la technique signature du Rigato, qui consiste à graver de microscopiques rayures dans l’or pour produire un effet à la fois texturé et satiné, la maison n’a cédé aux sirènes du laser. Ici, on y va au burin, à la scie, à la perceuse, tous instruments miniaturisés au point de ressembler à des outils d’elfe et de fée. C’est la raison pour laquelle, l’œil de l’expert aidant, la lumière joue dans cet or plus que dans aucune autre matière. Il faut huit à dix ans de formation à un artisan pour parvenir à cette maîtrise.

Bien qu’aux mains d’une quatrième génération de créateurs, la maison Buccellati est déterminée à préserver ce patrimoine qui la distingue, son Rigato, ses fleurs de lys si florentines, ses volutes florales et ses rosaces et détails architecturaux empruntés aux palais de la Renaissance. Cependant, chaque génération apporte un nouveau style dont l’empreinte est en adéquation avec l’identité de la maison grâce à cette expertise qui évolue avec la transmission du savoir-faire.

Ainsi, à la collection Hawaï créée en 1930 par Mario Buccellati, tout en cercles intriqués rappelant les célèbres colliers de fleurs de bienvenue propres à l’île, s’ajoutent depuis quelques saisons des cercles de jade ou d’onyx sculpté. Pour célébrer son entrée dans un nouveau siècle, Buccellati a fait une petite entorse à sa tradition un peu secrète et feutrée de grand joaillier en confiant sa communication à Noonoouri, adorable avatar et influenceuse virtuelle dont le compte Instagram compte plus de 200 000 abonnés. Alyssa, Artemisia, Camelia, Esmeralda, Euforia, Joie de vivre, Opéra ou Morgana, les nouvelles collections de la maison milanaise sont portées avec classe et sensualité par le célèbre personnage qui n’accepte de se parer qu’avec ce que le monde a de meilleur à proposer. Et Buccellati lui va bien.


Pour mémoire

Noonoouri en Buccellati haute joaillerie

La féerie Buccellati


Fondée à Milan en 1919, la maison Buccellati s’offre une entrée tout en grâce dans un nouveau siècle qui commence en janvier. La maison joaillière, dont le navire amiral est amarré depuis ses débuts à proximité de la Scala, obéit à une esthétique romantique inspirée de la Renaissance italienne. Un tel code impose une technique d’une complexité telle que seuls des artisans ayant...

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