Plusieurs personnes ont manifesté dans la nuit de mardi à mercredi place Riad Solh, au centre-ville de Beyrouth, et à Tripoli, au Liban-Nord, après le décès d'un petit garçon palestinien lundi soir devant un hôpital. Des informations relayées par des réseaux sociaux ont affirmé que le garçon n'a pas été admis dans plusieurs établissements hospitaliers pour des raisons financières.
A Tripoli, des dizaines de personnes se sont rassemblées place Abdel Hamid Karamé, lançant des slogans contre la corruption et criant "Révolution, révolution".
Plusieurs internautes et sites d'information avaient partagé, lundi soir et mardi, une photo de l'enfant, rapportant qu'il était décédé "à la porte de l'hôpital", ses parents n'ayant pas les moyens de payer les 2000 dollars requis pour son hospitalisation.
Mais mardi, le ministère libanais de la Santé avait indiqué que l'enfant palestinien, Mohammad Majdi Wehbé, qui avait été opéré à deux reprises depuis août pour des problèmes cérébraux, était hospitalisé à l'hôpital gouvernemental de Tripoli au moment de son décès, après y avoir été transféré de l'hôpital islamique. Le ministère avait précisé que tous les frais hospitaliers occasionnés au cours de ces derniers mois avaient été couverts par l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
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