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Liban - Précision

« Nous ne pouvons pas assister en observateurs à l’effondrement du pays », se défend Sabaa

Suite à notre article intitulé « Jusqu’où peuvent aller les mouvements de contestation actuels ? » paru dans l’édition du 18 décembre, Jad Dagher, secrétaire général du parti Sabaa (que nous n’avions pu joindre la veille) a défendu la campagne menée par son parti, ponctuée de sit-in devant plusieurs ministères vendredi dernier en vue de réclamer la « formation immédiate d’un gouvernement ». Certains avaient reproché à Sabaa un déphasage entre son slogan et ses attaques systématiques contre les politiques gouvernementales.

« Au nom de la maturité et du pragmatisme politiques, il faut reconnaître aujourd’hui que des élections législatives ont bien été tenues, et que des blocs politiques se sont formés, dit-il à L’OLJ. On ne peut pas prétendre ne pas vouloir de gouvernement. Ces responsables politiques élus sont obligés d’en former un et de nous tirer de l’impasse dans laquelle ils nous ont mis. Nous ne pouvons pas, en tant que parti politique, assister en observateurs à l’effondrement du pays et il n’est pas responsable de souhaiter cet effondrement afin de stimuler un éveil populaire. »

M. Dagher assure que le travail d’opposition commencera clairement quand un gouvernement sera en place et qu’il se sera mis au travail. « Dans ce cas, si des erreurs sont commises, nous serons là pour nous y opposer », poursuit-il. Il précise également qu’il ne fallait pas retenir uniquement le slogan de la manifestation, mais aussi le communiqué expliquant la politique du parti. « Nous ne sommes pas supposés marquer des points, ajoute M. Dagher. Qui sommes-nous pour exiger la formation d’un gouvernement à notre goût ? »

Sur l’avenir du mouvement de contestation, M. Dagher estime qu’ « il ne faut pas sauter des étapes, il nous faut des partis structurés avec des équipes bien formées », recommandant « de profiter des plates-formes politiques existantes ».


Suite à notre article intitulé « Jusqu’où peuvent aller les mouvements de contestation actuels ? » paru dans l’édition du 18 décembre, Jad Dagher, secrétaire général du parti Sabaa (que nous n’avions pu joindre la veille) a défendu la campagne menée par son parti, ponctuée de sit-in devant plusieurs ministères vendredi dernier en vue de réclamer la « formation...

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