Rechercher
Rechercher

Culture - Design

House of Today : le trio gagnant de « L’Orient-Le Jour »

Vingt et un designers libanais au compteur de House of Today cette année*. « L’Orient-Le Jour » a fait sa tournée et a fait son top 3 – difficilement, tant la cuvée 2018 regorge de talents...

Salim al-Kadi, « Faraday Cage »

Nulle surprise que Salim al-Kadi, pour qui les pérégrinations dans le design se sont toujours apparentées à une recherche de sens plutôt qu’à des velléités purement esthétiques, ait puisé, cette fois, dans la science pour la conception de sa pièce. Intitulée Faraday Cage, la table de cet architecte de formation est moins anodine qu’il n’y paraît, tout en aluminium, aux formes épurées, lorsque son créateur en explique le fonctionnement : le plateau de la table s’ouvre, un téléphone portable s’y glisse. Et, une fois les deux disques du plateau refermés, l’appareil est isolé de toute réception cellulaire, reproduisant ainsi le principe de la cage de Faraday, enceinte étanche à tout champ électrique. « C’est un clin d’œil aux satellites, sans doute la partie humaine la plus élevée et la plus éloignée de nous... » confie Kadi.

Sibylle Tarazi, « Shifting Times »

Sibylle Tarazi semblerait avoir trouvé, en House of Today, l’écrin idéal pour continuer à brouiller les frontières entre design et joaillerie. C’est que sa table basse Shifting Times, quoique totalement fonctionnelle, a bien plus de parenté avec une horloge antique car « elle est constituée entièrement des mêmes éléments. L’idée était pour moi de proposer une interprétation poétique au thème, à la faveur de la relation entre la nature et le temps », explique-t-elle.

Une fois encore, le cabinet de curiosité de la créatrice de bijoux s’invite, ses petits insectes en laiton doré grimpent une branche (du même matériau) et s’élèvent, presque mystérieusement, du bloc travertin blanc, insufflant ainsi la vie à cette pièce…

Stéphanie Moussallem, « Script »

Pour Stéphanie Moussallem, forte d’un diplôme d’architecture d’intérieur puis d’un master en design de produit, « l’idée de s’élever commence par un script, par l’écriture, par une écriture de soi et de ses propres idées ». C’est ainsi que, de toute évidence, la designer a pensé proposer un pupitre comme lecture personnelle du thème en y mêlant subtilement bois de noyer (presque entièrement sculpté à la main), cuir et laiton. Mais ce sont les piètements de cette table, en pointe de flèche, qui confèrent à la pièce cette impression de s’élancer… ou s’élever.

*House of Today, « Elevate, the Quest for Heightened Senses » jusqu’au 29 décembre 2018 au 3 Beirut, rue Omar Daouk, Bab Idriss, Beyrouth.

Nouvelle pierre à l’édifice de HoT

Dans le cadre de sa quatrième édition, l’ONG House of Today (HoT) élargit le spectre de ses missions en rajoutant un levier d’action supplémentaire qui consiste à placer des designers locaux dans des musées internationaux de design. Cette année, les deux premières créatrices libanaises à concrétiser cet objectif sont Najla el-Zein et Nathalie Khayat qui intégreront les collections permanentes du Victoria & Albert Museum à Londres.

Salim al-Kadi, « Faraday Cage »Nulle surprise que Salim al-Kadi, pour qui les pérégrinations dans le design se sont toujours apparentées à une recherche de sens plutôt qu’à des velléités purement esthétiques, ait puisé, cette fois, dans la science pour la conception de sa pièce. Intitulée Faraday Cage, la table de cet architecte de formation est moins anodine qu’il...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut