Rechercher
Rechercher

La Consolidation de la paix au Liban - Décembre 2018

Les points communs entre le trafic d’enfants et les risques de l’adoption

L'orphelinat est basé sur la photo de référence d'une crèche à Beyrouth. © Daniel Drenann

Le 19 juillet 2018, la direction générale des Forces de sécurité intérieure (FSI) a annoncé la capture par son service de renseignement d’un réseau de trafic humain entre le Liban et la Syrie, composé de 130 personnes (alraaionline, 2018). L’information semble banale et passe presque inaperçue, étant donné que le mouvement de passage illégal entre le Liban et la Syrie n’a rien de nouveau, comme c’est le cas pour tous pays voisins. Il ne fait pas de doute non plus que ce mouvement s’est intensifié depuis le début de la guerre en Syrie, et la mise en place de nouvelles mesures de réglementation pour l’entrée de réfugiés au Liban. Dans de telles circonstances, il est prévisible que les bandes de trafiquants qui facilitent les passages clandestins en profitent, moyennant des pots-de-vin, et empruntent des itinéraires reculés à travers des sentiers de montagne.


De telles opérations sont souvent considérées comme relevant du trafic humain, qui connaît toujours un essor important durant les guerres, malgré les risques qu’il implique. La tragédie des 16 Syriens morts de froid sous la neige lors de leur tentative de traversée vers le Liban reste un exemple des risques encourus par des femmes, hommes, enfants, vieillards, bravant les aléas climatiques pour atteindre la sécurité, ce qui entraîne la mort de certains, et l’arrestation d’autres (UNHCR, 2018).

Toutefois, l’incident du 19 juillet 2018 revêt des caractéristiques propres, du fait que 55 enfants se trouvaient au sein de ce groupe. Cela suffit à tirer la sonnette d’alarme : que faisaient tous ces enfants dans ce groupe, sachant que peu d’informations ont filtré sur l’arrestation de la bande ?

On ne peut que se poser de nombreuses questions sur la présence de ce grand nombre d’enfants parmi ces 130 personnes. Étaient-ils ou non accompagnés de leurs parents ? S’ils ne l’étaient pas, quel a pu être leur sort ? Est-il possible qu’il s’agisse d’un trafic d’enfants ayant pour objectif l’adoption illégale ?

Cet incident n’est pas le premier indicateur du fait que des enfants, principalement venus de Syrie ou nés au Liban, tombent victimes d’un réseau illégal d’adoption. Le monde est rempli de familles qui désirent adopter un enfant mais préfèrent éviter les longues listes d’attente et les enquêtes sur leur candidature dans leur pays. Ces familles se tournent alors vers des régions qui sont des terreaux fertiles, notamment celles qui sont en proie aux conflits armés ou exposées aux catastrophes naturelles et à la pauvreté. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) a publié en 2014 un rapport sur les dangers de l’adoption internationale et ses points communs avec le trafic d’enfants, posant la question de savoir si cette pratique sert les meilleurs intérêts des enfants. Nigel Cantwell a montré dans ce rapport les points communs entre trafic d’enfants et mouvement d’adoption international. Sachant que le nombre élevé de rapports sur la forte demande d’adoption a eu pour effet de booster le marché mondial visant à faciliter ces opérations illégales, notamment dans les pays qui en sont la source. Et sachant que la plupart des enfants adoptés viennent de pays pauvres, ou de zones de conflits, dans le cadre de flux migratoires clandestins (Cantwell, 2014). C’est ce qui explique aussi pourquoi la Convention de La Haye a consacré une séance complète au trafic d’enfants en vue de l’adoption illégale en 2010 (Smolin, 2010). Pour sa part, l’association « Badaël » (Alternatives) a révélé que le trafic d’enfants dans les rangs des déplacés syriens au Liban existe bel et bien.

Malheureusement, les conflits accompagnés de migration interne et externe des populations constituent un terrain propice au trafic humain. Beaucoup ferment les yeux sur de telles pratiques, sous prétexte que, dans l’acception générale, l’adoption est un acte de charité qui sauve un orphelin d’une situation pénible, et lui accorde la chance d’une vie meilleure au sein d’une famille étrangère. Toutefois, le trafic d’enfants dans l’objectif de l’adoption n’en est pas moins un trafic humain, d’autant plus qu’il s’agit d’une activité particulièrement lucrative : un seul enfant peut rapporter aux trafiquants près de 100,000 dollars.

À titre d’exemple, les documents réunis par Badaël(1) ont recensé plus de 2 000 cas d’adoption illégale durant la guerre libanaise. L’association estime le nombre de victimes d’adoption illégale au Liban à plus de 10 000 enfants qu’on a envoyés en France, en Suisse et jusqu’aux Pays-Bas et aux États-Unis (Allouche, 2015).

Ces dix dernières années, beaucoup de Libanais adoptés à l’étranger sont revenus au bercail pour retrouver leurs racines. Il s’agit d’individus de la première génération ayant ressenti le besoin de connaître la vérité et comprendre pourquoi ils ont été arrachés à leur environnement biologique. Cela intervient à un moment où se développe un mouvement mondial hostile au concept de l’adoption vue comme option favorable aux enfants en mal de famille. Il faut rappeler à ce propos que la Convention de la Haye a contribué à cette conscientisation et exprimé la nécessité de réduire l’adoption internationale afin d’éviter le glissement vers des abus légaux qui s’apparentent au trafic d’enfants (La Haye, 1993).

Bien que l’adoption soit généralement considérée comme une chance pour l’orphelin d’intégrer une nouvelle famille, l’écrivain Graff (2008) qualifie l’adoption internationale de « mensonge que nous aimons croire ». Il en conclut que « l’adoption internationale semble être la solution idéale pour compenser un déséquilibre cruel : les pays pauvres ont beaucoup d’enfants à placer, et les pays riches ont beaucoup de foyers en besoin d’enfants ». « Malheureusement, poursuit-il, la plupart de ces orphelins ne sont pas du tout des orphelins en réalité ». De nombreuses études montrent en effet que les enfants ayant été arrachés à leur environnement biologique sont plus enclins à entrer en conflit avec la loi et à se retrouver en prison. Très souvent, ils ne poursuivent pas leurs études après le cycle complémentaire et souffrent de troubles physiques, psychiques et mentaux. Ils sont davantage exposés à l’addiction aux drogues, et se retrouvent souvent au chômage ou sans abri (Iglehart, 1995). Plusieurs interviews de victimes d’adoption internationale indiquent des problèmes profonds liés à l’identité personnelle, au sentiment d’appartenance ou à la capacité à fonder une famille unie (Blackstock, 2011).

Le trafic d’enfants lié à l’adoption internationale accompagne souvent les situations d’urgence, les guerres, l’immigration clandestine, ou encore les catastrophes naturelles. Il s’agit d’un trafic déguisé, étant donné qu’il implique des procédés illégaux tels que le passage clandestin de frontières, de faux-papiers, du recel d’informations, des transactions financières. Le plus grave, ce sont les conséquences néfastes aussi bien pour l’enfant que pour la famille adoptive. Sans compter que la famille biologique, plus particulièrement la mère, reste absente du paysage.


Un aperçu des standards internationaux

Outre la Convention de La Haye, datant de 1993, qui a défini les standards éthiques de l’adoption internationale, la Commission des droits de l’enfant a souligné, lors de sa 39e conférence en 2005(2), la nécessité de mettre un terme au phénomène international d’adoption par respect des chartes internationales sur la protection des enfants non accompagnés ou séparés de leurs parents. Les points suivants ont été soulevés :

- On ne peut envisager la mise en adoption d’un enfant non-accompagné ou séparé des siens avant de s’être assuré que sa situation requiert une telle mesure. Cela signifie pratiquement qu’il convient d’avoir effectué tous les efforts possibles pour retrouver les membres de sa famille et le réunir avec les siens.

- L’adoption doit se faire en accord avec les parents, et non suite à des pressions sociales et morales, ou des tentations matérielles.

- L’adoption doit être précédée d’une décision judiciaire.

- Il ne faut pas adopter des enfants non-accompagnés ou séparés de leur famille hâtivement, et dans les cas d’extrême urgence.

- L’adoption doit servir les meilleurs intérêts de l’enfant, et se faire conformément aux lois nationales et internationales.

- Il est nécessaire de sonder la volonté de l’enfant, suivant son âge et son degré de maturité, et la respecter durant toutes les étapes de la procédure d’adoption. Cette condition implique que l’enfant aura eu accès à des conseils et aura été informé des conséquences de l’adoption et de son consentement, si celui-ci est nécessaire. Il doit pouvoir exprimer ce consentement de manière libre, sans aucune tentation matérielle ou compensation de quelque nature que ce soit.

- Il faut donner la priorité de l’adoption aux membres de la famille résidant dans le même pays que l’enfant. Au cas où cette option n’existe pas, la priorité va aux membres de la même communauté locale ou à des personnes partageant la même culture.

- Dans tous les cas, il est obligatoire de préserver le dossier de l’enfant et ne pas en falsifier les documents, par respect pour son droit à la vérité et au contact avec sa famille biologique.

- La famille adoptive doit subir des tests psychologiques pour prouver sa capacité à l’adoption et s’assurer de son consentement préalable au respect du droit de l’enfant à la vérité.

(1) http://badael-alternatives.org

(2) CRC/GC/2005/6 1 septembre 2005


* Directrice exécutive de l’association Badael-Alternatives, experte en protection de l’enfance et en garde familiale alternative


Références:

Allouche, Z. (2015). Illegal adoption in Lebanon: Mechanisms and consequences. Legal Agenda. Retrieved from http://legal-agenda.com/en/article.php?id=678&lang=en

Blackstock, C. (2011). The Canadian Human Rights Tribunal on First Nations Child Welfare: Why if Canada wins, equality and justice Lose. Children and Youth Services Review, 33(1), 187–194.

Drenann, D. (2016). Adoptee, rematriated. Retrieved from https://danielibnzayd.wordpress.com/

Hague Conference on Private International Law, Hague Convention on the Protection of Children and Co-operation in Respect of Intercountry Adoption, 29 May 1993, 33, available at: http://www.refworld.org/docid/3ddcb1794.html [accessed 9 August 2018]

Iglehart, A. P. (1995). Readiness for independence: Comparison of foster care, kinship care, and non-foster care adolescents. Children and Youth Services Review, 17(3), 417–432.

Cantwell, Nigel (2014). The Best Interests of the Child in Intercountry Adoption, Innocenti Insights

Smolin, D. (2010). Child laundering and the Hague convention on intercountry adoption: The future and past of intercountry adoption. University of Louisville Law Review, 48, 441–98. Retrieved from http://works.bepress.com/david_smolin/8


Les articles, enquêtes, entrevues et autres, rapportés dans ce supplément n’expriment pas nécessairement l’avis du Programme des Nations Unies pour le développement, ni celui de L'Orient-Le Jour, et ne reflètent pas le point de vue du Pnud ou de L'Orient-Le Jour. Les auteurs des articles assument seuls la responsabilité de la teneur de leur contribution.




Similarities between Child Trafficking and the Risks of Adoption


On July 19, 2018, the Directorate General of Internal Security Forces announced that the Information Division had apprehended members of a human trafficking ring operating between Lebanon and Syria accompanied by 130 persons (alraaiionline, 2018). This is run-of-the-mill news, as the illegal cross-border traffic between Lebanon and Syria is old news, just as with any other two neighboring states. Undoubtedly, this movement has intensified as a result of the ongoing war in Syria and the new conditions set to control the movement of refugees from Syria into Lebanon. In such circumstances, it is also foreseeable that gangs that facilitate illegal cross-border movement will proliferate, at times through bribes and at others by securing hidden rugged passages in a mountainous terrain.


Such movement is often classified as people smuggling, which witnesses major booms at times of war, in particular, despite all the associated risks. We still remember the news of the tragedy that claimed the lives of 16 Syrians who were buried in the snow during an attempt to enter Lebanon in pursuit of safety using a smuggling route (UNHCR, 2018). Women, children, men and elderly people are forced to take arduous roads in harsh weather conditions in the summer and in the bitter cold and snow of winter, which leads to the death of many of them, while dozens of them fall into the hands of gangs and security forces.

The July 19, 2018 incident, however, is of particular interest, as it was reported that there were 55 children in the group crossing the border, facilitated by the smuggling ring. Such news should sound the alarm regarding the reasons for such a large number of children, especially that the process of apprehending the gang was shrouded in mystery.

Many questions should be raised about the large number of children among the group of 130 people:

Were they accompanied by their parents?

If not, what could have been their fate? Is there a possibility that children smuggling was for illegal adoption?

This has not been the only incident indicating that children, especially those coming from Syria or born in Lebanon, could be victims of trafficking. The world is full of families–mostly foreign–that wish to adopt a child, but they prefer to bypass the long waiting lists and background checks to assess their suitability to adopt in their countries. Those families longing for a child are directed towards those parts of the world which are suffering from conflicts, natural disasters, and poverty, making a fertile ground for fast track adoption. The United Nations Children's Fund (UNICEF) issued a special report in 2014 to examine the risks of intercountry adoption and similarities with trafficking in children and whether the practice envisaged the best interests of the child. In this report, Nigel Catwell sought to show the similarities between trafficking in children and the global adoption movement. It is worth noting that the many reports highlighting the high demand for children for adoption have led to a global market for facilitation of intercountry adoption in illegal ways, especially in countries of origin. Most of the children adopted internationally come from poor countries or conflict zones, or through the illegal movement of refugees across borders (Cantwell, 2014). This is confirmed by many international reports, as the Hague devoted a full session on Child trafficking in the context of intercountry adoption in 2010 (Smolin, 2010). Badael-Alternatives(1) has already announced that the trafficking of children from among the Syrian displaced exists in Lebanon, confirming the story that was reported by the Arab media and told by Franken Lamb, who admitted that he paid USD 600 for four children instead of the USD 1,000 requested by the woman who was accompanying them. The woman claimed that she had taken them into her care after the death of their parents in a raid on the city of Aleppo (MBC, 2016). However, this story, too, was swept under the rug and was not pursued transparently and publicly.

Unfortunately, conflict zones and the resulting internal displacement and cross-border migration are a breeding ground for traffickers, whose activities are viewed, both in terms of legality and a general social perspective, as illegal and punishable by law. But this trafficking has a hidden face relating to the movement of children in the context of illegal adoption. Many people turn a blind eye to such paths accommodating the general view that adoption is an act of charity saving an orphan from a painful reality and giving him/her the opportunity to live in the bosom of a foreign family. However, child trafficking for intercountry adoption. in the context of adoption is still considered as people smuggling and a very lucrative business, with a child costing up to USD 100,000.

This reality was documented by Badael-Alternatives into a database that has so far included more than 2,000 illegal adoption cases during the Lebanese war. The organization estimates the number of victims of illegal adoption across Lebanon at more than 10,000 children who were taken out to several countries, including France, Switzerland, the Netherlands and the United States (Allouche, 2015).

Over the last decade, Lebanon has witnessed the return of many of those who have been adopted in foreign countries as they search of their roots. They represent the first generation of adoptees who realized the basic need to know the truth and to understand how they were severed from their biological environment. This coincides with a global movement against adoption as a better shelter for children in need of alternative family care. It should be noted that this awareness was enshrined in the Hague Convention, which stressed the need to limit intercountry adoption as a result of blatant illegal acts in the form of child trafficking (Hague, 1993).

Although the general view of intercountry adoption is that it is a change for an orphan to have a new family, Graff (2008) refers to international adoption as «the lie we love». «Foreign adoption seems like the perfect solution to a heartbreaking imbalance: Poor countries have babies in need of homes, and rich countries have homes in need of babies. Unfortunately, those little orphaned bundles of joy may not be orphans at all,» he concludes. Many studies confirm that persons who have been forcibly separated from their biological parents are more likely to come in conflict with the law and be incarcerated. They often do not pursue formal education beyond the intermediate stage, and suffer from health, physical and mental problems. They are more likely to be addicted to drugs and are more likely to be unemployed and to experience homelessness (Iglehart, 1995). Many interviews with victims of intercountry adoption also reveal deep problems at the level of personal identity, belonging and the ability to create a connected family (Blackstock, 2011).

Child trafficking for intercountry adoption is a phenomenon concomitant with emergencies, wars, illegal immigration and natural disasters. It is a covert trade because it involves illegal channels such as cross-border smuggling, obtaining falsified documents, withholding information and financial transactions. The most serious consequences of this trafficking are the negative effects on the child and the adoptive family alike. The biological family, especially the mother, remains absent from the general picture.

An overview of international standards


In addition to the 1993 Hague Convention, which sets ethical standards for intercountry adoption of children, the Committee on the Rights of the Child, at its 39th session in 2005(2), noted the need to curb international adoption and respect international instruments for the protection of unaccompanied or separated children, reaffirming the following:

- Adoption of unaccompanied or separated children should only be considered after ensuring that the child’s status is suitable for adoption. In practice, this means that every step should be made to trace and reunite family members.

- Adoption must be done with the consent of the parents and not be induced by social and moral pressure, or by financial incentives.

- Adoption must be the result of a judicial decision.

- Unaccompanied or separated children must not be adopted in haste at the height of an emergency.

- Adoption should be in the best interests of the child and be carried out in keeping with national and international laws.

- The views of the child, depending upon his/her age and degree of maturity, should be sought and taken into account in all adoption procedures. This requirement implies that he/she has been counselled and duly informed of the consequences of adoption and of his/her consent to adoption, where such consent is required. Such consent must have been given freely and not induced by payment or compensation of any kind.

- Priority must be given to adoption by relatives in their country of residence. Where this is not an option, preference will be given to adoption within the community from which the child came or at least within his/her own culture.

- In all cases, the child’s file must be stored and no documents falsified so that the child’s right to know is ensured and he/she can reconnect with his/her biological family.

- The adoptive family must undergo psychological assessments to prove their eligibility to adopt and it must acknowledge the child’s right to know.


(1) http://badael-alternatives.org/

(2) CRC/GC/2005/6 1 September 2005


* Executive Director of Badael Alternatives NGO,
Expert in Child protection

References

Allouche, Z. (2015). Illegal adoption in Lebanon: Mechanisms and consequences. Legal Agenda. Retrieved from http://legal-agenda.com/en/article.php?id=678&lang=en

Blackstock, C. (2011). The Canadian Human Rights Tribunal on First Nations Child Welfare: Why if Canada wins, equality and justice Lose. Children and Youth Services Review, 33(1), 187–194.

Drenann, D. (2016). Adoptee, rematriated. Retrieved from https://danielibnzayd.wordpress.com/

Hague Conference on Private International Law, Hague Convention on the Protection of Children and Co-operation in Respect of Intercountry Adoption, 29 May 1993, 33, available at: http://www.refworld.org/docid/3ddcb1794.html [accessed 9 August 2018]

Iglehart, A. P. (1995). Readiness for independence: Comparison of foster care, kinship care, and non-foster care adolescents. Children and Youth Services Review, 17(3), 417–432.

Cantwell, Nigel (2014). The Best Interests of the Child in Intercountry Adoption, Innocenti Insights

Smolin, D. (2010). Child laundering and the Hague convention on intercountry adoption: The future and past of intercountry adoption. University of Louisville Law Review, 48, 441–98. Retrieved from http://works.bepress.com/david_smolin/8


The articles, interviews and other information mentioned in this supplement do not necessarily reflect the views of the United Nations Development Programme nor of L'Orient-Le Jour. The content of the articles is the sole responsibility of the authors.

Le 19 juillet 2018, la direction générale des Forces de sécurité intérieure (FSI) a annoncé la capture par son service de renseignement d’un réseau de trafic humain entre le Liban et la Syrie, composé de 130 personnes (alraaionline, 2018). L’information semble banale et passe presque inaperçue, étant donné que le mouvement de passage illégal entre le Liban et la Syrie n’a rien...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut