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Dernières Infos - Liban

Formation du gouvernement : Hariri renvoie une nouvelle fois la balle au Hezbollah

Le Premier ministre libanais désigné, Saad Hariri, le 13 novembre 2018 à Beyrouth. Photo Marwan Assaf

Le Premier ministre libanais désigné, Saad Hariri, a renvoyé la balle dans le camp du Hezbollah qui l'accuse de bloquer la formation du nouveau gouvernement en refusant d'y associer un ministre représentant les députés sunnites alliés au parti chiite*.

"Je suis optimiste (...). La solution à la formation du gouvernement n'est pas entre mes mains. Les autres la détiennent", a affirmé M. Hariri vendredi soir lors d'un dîner de gala, dans des propos rapportés samedi par l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Le Premier ministre désigné répond ainsi sans le nommer au numéro deux du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, qui répète depuis plusieurs jours, notamment hier, que seul M. Hariri peut débloquer la formation du gouvernement en y intégrant un ministre sunnite pro-Hezbollah.

Saad Hariri avait répété qu'il refusait catégoriquement d'intégrer dans son gouvernement un ministre représentant les députés sunnites pro-8 Mars, accusant le Hezbollah de bloquer la formation du cabinet. Le Premier ministre désigné a reçu le soutien tacite du chef de l’État, Michel Aoun, dans son refus de représenter ces députés au sein du gouvernement.


*Fayçal Karamé, député de Tripoli (Liban-Nord II) et Jihad el-Samad, député de Minié-Denniyé (Liban-Nord II), élus sur une même liste indépendante ; Abdel Rahim Mrad, député de la Békaa-Ouest-Rachaya (Békaa II) prosyrien dont la candidature avait été soutenue par le Hezbollah ; Adnan Traboulsi, député de Beyrouth II, candidat des Ahbache sur une liste soutenue par le Hezbollah ; Walid Succarié, député de Baalbeck-Hermel (Békaa III) faisant partie de la liste du Hezbollah ; Kassem Hachem, député de Bint-Jbeil-Nabatiyé-Marjeyoun-Hasbaya (Liban-Sud III) faisant partie de la liste du mouvement Amal.

Le Premier ministre libanais désigné, Saad Hariri, a renvoyé la balle dans le camp du Hezbollah qui l'accuse de bloquer la formation du nouveau gouvernement en refusant d'y associer un ministre représentant les députés sunnites alliés au parti chiite*."Je suis optimiste (...). La solution à la formation du gouvernement n'est pas entre mes mains. Les autres la détiennent", a affirmé M....