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Dernières Infos - Liban

Nous avons tout fait pour faciliter la formation du gouvernement, affirme le numéro 2 du Hezbollah

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem. Photo fournie par le service de presse du Hezbollah.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, s'est défendu de bloquer la formation du gouvernement du Premier ministre désigné, Saad Hariri, affirmant que le parti chiite a tout fait pour faciliter la mise sur pied du cabinet, au moment où le Hezbollah soutient la revendication des sunnites pro-8 Mars* réclamant un portefeuille dans le prochain gouvernement.

"Au Liban, les citoyens attendent la formation du gouvernement, et pour nous, le Hezbollah, avons tout fait pour faciliter cette formation", a affirmé le dignitaire chiite lors d'une cérémonie partisane.

"(...) Aujourd'hui, la décision est entre les mains du Premier ministre désigné, car le problème émane de lui et il en a la solution. C'est lui qui peut trancher cette question en acceptant de représenter chaque formation en fonction des résultats des élections législatives (de mai dernier) comme il l'avait dit. Dans ce cas, il faut qu'il accepte de représenter les sunnites indépendants du Rassemblement consultatif en leur accordant un ministère afin que le problème soit réglé", a ajouté le numéro deux du Hezbollah.

"Nous n'avons rien de plus à donner au niveau de ce dossier. Si nous voulons donc un gouvernement d'union nationale, c'est au président Hariri de rendre cela possible. Il en assume l'entière responsabilité", a conclu Naïm Kassem.

Le secrétaire général du courant du Futur, Ahmad Hariri, a répondu à Naïm Kassem en début de soirée en affirmant que "le problème se situe au niveau du Hezbollah et la solution est entre les mains du Premier ministre, en accord avec ses prérogatives définies dans la Constitution".


Saad Hariri avait répété qu'il refusait catégoriquement d'intégrer dans son gouvernement un ministre représentant les députés sunnites pro-8 Mars, accusant le Hezbollah de bloquer la formation du cabinet. Le Premier ministre désigné a reçu le soutien tacite du chef de l’État, Michel Aoun, dans son refus de représenter ces députés au sein du gouvernement.

Naïm Kassem a déjà affirmé à plusieurs reprises que la solution se trouvait entre les mains de Saad Hariri, l'appelant à répondre favorablement aux demande de ses alliés sunnites.


*Fayçal Karamé, député de Tripoli (Liban-Nord II) et Jihad el-Samad, député de Minié-Denniyé (Liban-Nord II), élus sur une même liste indépendante ; Abdel Rahim Mrad, député de la Békaa-Ouest-Rachaya (Békaa II) prosyrien dont la candidature avait été soutenue par le Hezbollah ; Adnan Traboulsi, député de Beyrouth II, candidat des Ahbache sur une liste soutenue par le Hezbollah ; Walid Succarié, député de Baalbeck-Hermel (Békaa III) faisant partie de la liste du Hezbollah ; Kassem Hachem, député de Bint-Jbeil-Nabatiyé-Marjeyoun-Hasbaya (Liban-Sud III) faisant partie de la liste du mouvement Amal.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, s'est défendu de bloquer la formation du gouvernement du Premier ministre désigné, Saad Hariri, affirmant que le parti chiite a tout fait pour faciliter la mise sur pied du cabinet, au moment où le Hezbollah soutient la revendication des sunnites pro-8 Mars* réclamant un portefeuille dans le prochain gouvernement."Au...