Une vingtaine de chats empoisonnés dans le port de Jounieh, accuse une activiste

Une militante libanaise de la cause animale a affirmé jeudi, vidéo et photos à l'appui, qu'une vingtaine de chats avaient été tués par empoisonnement dans le port de Jounieh, dans le Kesrouan, appelant les autorités à agir contre les responsables.

Sur son compte Twitter, Ghina Nahfawi, responsable des réseaux sociaux de la radio Jaras Scoop et de l'émission Hawa el-Horriyé sur la chaîne LBCI, filme le cadavre d'une chatte qui serait, selon elle, enceinte. Elle explique que l'animal a été empoisonné, et appelle le président de la République, Michel Aoun, à se saisir de l'affaire. Elle publie également une série de photos de chats qui seraient morts sur le quai du port de Jounieh.

^{"Trois services de sécurité, la Défense civile, le ministère des Transports, les gardes-côtes au port (de Jounieh), tous équipés de caméras de surveillance, et malgré tout, en plein jour et en pleine nuit, quelqu'un a mis du poison mortel et prohibé ! Cet inconnu se trouve au sein du port et a agi de sang froid. Il a tué et exterminé des chats domestiques qui se trouve dans cette zone depuis une vingtaine d'années", s'indigne l'activiste.}

Des affaires de maltraitance d'animaux provoquent régulièrement l'indignation au Liban. Début juillet, des dizaines de chiens avaient été empoisonnés dans un refuge à Tripoli, au Liban-Nord. En avril, c'était un cheval qui avait été violemment torturé, toujours à Tripoli. Dans cette affaire, le tortionnaire avait été incarcéré dans l’attente de son procès, suite à une plainte des associations "Animals Lebanon" (AL) et BETA.

En août dernier, un homme jugé pour maltraitance envers de nombreux chiens dans la région de Sin el-Fil (Metn) a été condamné à 10 jours de prison, une amende de 20.000 livres libanaises et le versement de 4 millions de livres de compensation à l'association de protection des animaux BETA (Beirut for Ethical Treatment of Animals).

La nouvelle loi de protection des animaux établit les règles pour la possession d'animaux domestiques ainsi que les régulations des zoos et animaleries, et interdit la possession d'animaux sauvages ou menacés.