Foucher : Nous sommes unis en ce jour dans la conscience de notre histoire et le refus de sa répétition

Samedi matin, dans l’atmosphère paisible du cimetière militaire français de Beyrouth, les trompettes militaires ont retenti pour ouvrir la cérémonie de commémoration de l’armistice de la Première Guerre mondiale, signée le 11 novembre 1918. Présidée par l’ambassadeur de France Bruno Foucher, la cérémonie a débuté par une revue des troupes de la Finul, la Force intérimaire des Nations unies au Liban.

Lors de son allocution, Bruno Foucher a cité les mots du président français Emmanuel Macron, pour qui le 11 novembre est un jour où « un grand soupir de soulagement traverse la France ». L’ambassadeur a quant à lui rendu hommage à « ceux qui ont quitté leur terre », faisant référence au soldats venus d’Afrique, du Pacifique et d’Amérique pour défendre la France, « une patrie qu’ils n’avaient jamais vue avant », a-t-il déclaré. Il a aussi rendu hommage aux deux soldats français tombés au Mali en février et au soldat français mort en Irak en mars de cette année. « Nous sommes unis en ce jour dans la conscience de notre histoire et le refus de sa répétition », a conclu Bruno Foucher.

La cérémonie s’est poursuivie par la récitation de poèmes par des enfants, accompagnée d’une musique au violon.

Après que l’ambassadeur a lancé : « Aux morts ! » le public s’est tu pendant une traditionnelle minute de silence en hommage aux millions de victimes de la guerre.

Pour clôturer la cérémonie, Bruno Foucher a réaffirmé les liens qui unissent les nations française et libanaise en lançant un « Vive la France ! Vive le Liban ! Vive l’amitié franco-libanaise ! » Des cérémonies identiques ont eu lieu à Tell Amara et Qabb Élias.