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Économie - Conférence

Le très haut débit au menu de la 10e édition du FTTH Council MENA

Le président du FTTH Council MENA, Juan Colina pendant la conférence. Photo D.R.

Le FTTH Council MENA – une organisation dont la mission est d’accélérer l’adoption de la fibre optique à domicile (Fiber to the Home, FTTH) dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord – a donné le coup d’envoi hier de sa 10e conférence annuelle. Organisée pour la première fois au Liban au Hilton Habtour de Sin-el Fil, en présence de plus de 300 participants, l’événement a réuni une quinzaine d’acteurs majeurs de l’industrie des technologies de l’information (TIC), comme le fabricant de fibre optique américain Corning, le spécialiste italien du câble Prysmian Group ou encore le cabinet de conseil et d’ingénierie français Sofrecom.

Les panels programmés pendant les trois jours de la manifestation, en comptant la préconférence à huis clos organisée lundi, se sont focalisés sur les enjeux du déploiement des réseaux à très haut débit dans la région (avec des vitesses de connexion de plusieurs dizaines de mégabits/seconde), soit la fibre optique et la 5e génération de technologie réseau mobile (5G).

Hausse du nombre de foyers connectés

Selon les chiffres les plus récents du FTTH Council MENA, le nombre de foyers équipés en fibre optique jusqu’au domicile dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord est passé de 10 à 19 % entre 2017 et 2018, pour un nombre d’abonnés qui a augmenté « de façon spectaculaire » dans plusieurs pays, dont le Liban, où les premiers tests ont démarré en mai.

Au pays du Cèdre, la modernisation du réseau internet fait partie des engagements du gouvernement sortant formé en décembre 2016, qui avait promis de doper la vitesse de connexion dans le pays – qui était d’environ 4 mégabits/seconde (Mb/s) en moyenne selon Ogero, pour le seul réseau internet fixe.

L’organisme public chargé de gérer le secteur des télécoms au Liban assume la majeure partie du déploiement de la fibre via trois sous-traitants sélectionnés par appel d’offres – le chinois Huawei (avec la société locale Serta Channels), le finlandais Nokia (Powertech) et l’américain Calix (BMB) – pour un marché coûtant 283 millions de dollars. Le choix des technologies – FTTH ; FFTB/FFTO (la fibre jusqu’à l’immeuble ou le bureau) ou FTTC (jusqu’à l’armoire de rue) – varie en fonction des besoins des zones géographiques tandis que l’avancée du déploiement peut être suivie via une carte interactive disponible sur le site d’Ogero, avec une programmation des travaux par trimestre. En avril, le gouvernement a en outre autorisé trois fournisseurs de données (Data Service Provider ou DSP), à savoir GlobalCom Data Services (GDS), Waves (propriétaire du service Connect) et Trisat, à louer la fibre d’Ogero. Cetta autorisation permet en outre aux DSP d’installer leur propre fibre pour raccorder en fibre les utilisateurs qu’Ogero ne prévoit pas de relier jusqu’au domicile.S’agissant enfin de la 5G, les deux opérateurs libanais de téléphonie mobile, Alfa (géré par l’égyptien Orascom depuis 2009) et Touch (géré par le koweïtien Zain depuis 2004) ont lancé leurs premiers tests, respectivement en avril et septembre.

Le FTTH Council MENA – une organisation dont la mission est d’accélérer l’adoption de la fibre optique à domicile (Fiber to the Home, FTTH) dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord – a donné le coup d’envoi hier de sa 10e conférence annuelle. Organisée pour la première fois au Liban au Hilton Habtour de Sin-el Fil, en présence de plus de 300 participants,...

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