Le ministre irakien des Affaires étrangères, Ibrahim el-Jaafari, est arrivé hier à Beyrouth pour une visite officielle de deux jours, au cours de laquelle il doit soulever une série de questions d’intérêt commun avec les responsables libanais, selon les explications qu’il a fournies à la presse à sa descente d’avion.
M. Jaafari et la délégation qui l’accompagne ont été reçus dans la matinée par le président Michel Aoun qui a souligné devant ses hôtes la volonté de Beyrouth de consolider ses relations avec Bagdad. Pour M. Aoun, « un renforcement de la solidarité entre les pays arabes face aux défis auxquels ils sont confrontés est tout aussi nécessaire ».
Les échanges commerciaux, mais aussi le dossier des réfugiés syriens ont été au menu de l’entretien. Le chef de l’État s’est ainsi félicité de l’ouverture du poste-frontière de Nassib entre la Syrie et la Jordanie et a souhaité la prochaine réouverture du poste de Boukamal, entre la Syrie et l’Irak.
Concernant la question des réfugiés syriens, M. Aoun a indiqué que le Liban « organisait actuellement le retour volontaire de déplacés syriens dans les zones sûres en Syrie ».
Pour sa part, M. Jaafari a salué les relations fraternelles entre les deux pays et a affirmé qu’il fallait « les renforcer dans divers domaines ». Il a rendu hommage aux positions de Michel Aoun aux niveaux régional et international et a affirmé que son pays soutenait « l’unité, la souveraineté et l’indépendance du Liban ».
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