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Dernières Infos - Liban

Formation du gouvernement : le bloc du Futur se félicite du climat de compromis

Le bloc parlementaire du Courant du Futur, réuni mardi sous la présidence de Saad Hariri. Photo ANI

Le bloc parlementaire du Futur, dirigé par le Premier ministre désigné Saad Hariri, a salué mardi le climat de compromis qui prévaut actuellement chez les formations politiques en vue de la formation du gouvernement qui attend depuis mai dernier.

Le groupe parlementaire a ainsi "salué la réduction des polémiques politiciennes" et "la coopération constante entre le président de la République, Michel Aoun, et le Premier ministre désigné, Saad Hariri pour assurer les conditions nécessaires à la naissance d'un gouvernement d'union nationale".

Faisant part de sa "satisfaction concernant les développements des dernières 24 heures", le bloc du Futur a dit "miser sur le maintien de l'optimisme prévalant et les efforts du Premier ministre désigné qui seront déployés en cours de semaine en vue d'aboutir à un gouvernement qui recueille un maximum d'approbation" de la part des formations politiques.

Le bloc a ainsi rappelé que c'est par le compromis que l'élection du président Aoun en 2016, la formation d'un premier gouvernement et la tenue des législatives en mai dernier ont été rendus possibles. Il a insisté sur le fait que ce compromis "a permis d'éviter la sédition". Mais la formation haririenne a souligné que le compromis ne signifie pas une atteinte aux principes constitutionnels.

Mardi après-midi, le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a déclaré depuis le palais de Baabda, après un entretien avec le chef de l'Etat Michel Aoun, qu'il n'y avait pas de "nœud druze" entravant la formation du gouvernement et qu'"un compromis est inévitable", des déclarations qui laissent présager d'une prochaine constitution du cabinet.

Par ailleurs, le bloc du Futur a exprimé sa "solidarité" avec l'Arabie saoudite dans le cadre de l'affaire de la disparition du journaliste dissident saoudien Jamal Khashoggi, "face aux campagnes menées contre le royaume".

Le 2 octobre, Jamal Khashoggi est entré au consulat saoudien à Istanbul pour des démarches administratives et n'est pas réapparu depuis. Des responsables turcs ont affirmé qu'il avait été tué par un commando saoudien venu spécialement de Riyad. Jusqu'ici, l'Arabie saoudite a nié toute implication.

"Toute menace contre l'Arabie saoudite est une menace directe contre la stabilité et la sécurité de la région (...)".

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, dépêché en urgence par le président Donald Trump, est arrivé mardi à Riyad pour tenter de faire la lumière, auprès du roi Salmane et du prince héritier, sur la disparition de Jamal Khashoggi.



Le bloc parlementaire du Futur, dirigé par le Premier ministre désigné Saad Hariri, a salué mardi le climat de compromis qui prévaut actuellement chez les formations politiques en vue de la formation du gouvernement qui attend depuis mai dernier.Le groupe parlementaire a ainsi "salué la réduction des polémiques politiciennes" et "la coopération constante entre le président de la...