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Moyen Orient et Monde

L’accord sur Idleb menacé après des tirs au mortier depuis une zone tampon

Des tirs au mortier meurtriers depuis une future « zone démilitarisée » dans la province syrienne d’Idleb menacent la mise en œuvre de l’accord conclu le 17 septembre entre Ankara, soutien des rebelles, et Moscou, allié de Damas, pour éviter un assaut dévastateur du régime contre Idleb. L’accord stipule le départ d’ici à aujourd’hui lundi de tous les jihadistes de la zone tampon, quelques jours après le retrait supposé de toutes les armes lourdes de cette zone. « Il s’agit de la première violation claire de l’accord depuis le retrait des armes lourdes. Cette zone est censée être débarrassée (...) des obus de mortier », a affirmé hier à l’AFP le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane. Mais, samedi soir, plusieurs « obus ont été lancés sur une position militaire à Jourine, dans le nord de (la province voisine) de Hama, tuant deux soldats », a indiqué M. Abdel Rahmane. Des tirs similaires ont visé la province d’Alep depuis d’autres secteurs de la zone tampon, a-t-il ajouté, sans être en mesure toutefois de préciser dans l’immédiat si les tirs ont été menés par des groupes rebelles ou jihadistes. L’organisation Hay’at Tahrir al-Cham (HTS) – dominée par l’ex-branche syrienne d’el-Qaëda –, ainsi que d’autres groupes jihadistes, contrôlent plus des deux tiers de la future zone tampon et 60 % de la province d’Idleb. La partie restante de la province est aux mains du Front national de libération (FNL), une coalition de rebelles pro-Ankara. Selon M. Abdel Rahmane, le régime a bombardé par intermittence ces derniers jours la zone tampon, mais l’accord russo-turc ne mentionne pas le retrait des armes lourdes des forces gouvernementales, stationnées dans certains secteurs des provinces voisines. « Nous n’avons observé aucun retrait des combattants jihadistes des secteurs censés faire partie de la zone tampon », a affirmé hier l’OSDH, qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre. Selon des experts, cette deuxième échéance de l’accord est la plus difficile à tenir.

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