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Shaden Fakih

Ce qu’en dit le mentor

Nahida Khalil

Je pense que c’est moi qui lui ai inculqué le franc-dire et le franc-rire… Shaden a grandi dans une grande famille – la mienne –, où il y avait beaucoup de culture artistique, mais aussi beaucoup de rires : ma mère est une femme très drôle. Le rire doit très probablement couler dans nos veines. Il y avait aussi beaucoup de musique à la maison, celle des grands artistes comme Oum Kalsoum, et une grande liberté d’expression. Shaden et sa sœur jumelle Bane ont appris dès leur enfance le respect de l’autre, peu importe la couleur de sa peau, son orientation sexuelle ou son aspect physique. D’ailleurs, l’école Carmel Saint-Joseph a contribué à leur distiller ces valeurs. Très jeunes, elles étaient déjà des activistes. À deux, elles ont formé un groupe du nom de Shaba wal kayl Tafaha, et elles composaient des chansons qui stigmatisaient l’injustice. Shaden se sert de son rire comme d’une arme pour réclamer les droits de chaque être humain, et si je l’ai toujours appuyée dans ses projets, j’essaye par moments de rectifier le tir ; de ne pas trop lui lâcher la bride, sans pour autant la contraindre. Je sens qu’inconsciemment, elle suit mes conseils et ne verse pas dans le vulgaire. Elle sait qu’étant une activiste moi-même, je suis en position de formuler certaines critiques…


Nahida Khalil Je pense que c’est moi qui lui ai inculqué le franc-dire et le franc-rire… Shaden a grandi dans une grande famille – la mienne –, où il y avait beaucoup de culture artistique, mais aussi beaucoup de rires : ma mère est une femme très drôle. Le rire doit très probablement couler dans nos veines. Il y avait aussi beaucoup de musique à la maison, celle des...

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