En présence de cinéphiles, de réalisateurs, d’acteurs, de producteurs, de compositeurs, de créateurs et de professionnels du monde du cinéma, le film de Nadine Labaki Capharnaüm a ouvert lundi la 13e édition du Festival du film libanais qui s’annonce dense. Wafa’ Halawi, la directrice du Lebanese Film Festival, a annoncé que le festival rend cette année hommage aux femmes via les films choisis pour l’ouverture et la clôture : Capharnaüm de Nadine Labaki (laquelle s’est pliée après la projection du film à l’exercice d’un Q & A avec le public), et L’heure de la libération a sonné de Heiny Srour, qui clôt le festival. Cette Libanaise avait été la première femme arabe sélectionnée en compétition au Festival de Cannes (1974).
Prenant ensuite la parole, Carol Mezher, la directrice de Films femmes francophones Méditerranée (FFFMed) a présenté le projet de la résidence qui a eu lieu à l’Institut français de Deir el-Qamar dont le but est de développer un tourisme culturel, et auquel ont participé des candidates venues du bassin méditerranéen.
Quant au producteur Pierre Sarraf, fondateur du festival, auparavant connu sous le nom de …né à Beyrouth et géré par Bande à part productions depuis 2012, il a souligné que le festival a été créé dans le but de soutenir et promouvoir la production de films au Liban. Il a par la suite salué l’initiative de Carol Mezher qui élargit la famille du festival et qui accompagne le processus de création en parallèle à la projection des films qu’assure le festival.
M. Sarraf a tenu à exprimer son regret et sa solidarité envers l’annulation de deux festivals cette année : le Dubai International Film Festival et le Beirut International Film Festival. « Nous ne sommes pas rivaux. L’arrêt d’un festival nous fait perdre une visibilité de plus dans un marché aussi dur que celui du cinéma indépendant », a-t-il dit.
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