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Liban - Éducation

« Tous les élèves libanais seront acceptés à l’école publique », promet Hamadé

Les enseignants du secondaire manifestaient hier devant le siège du ministère de l’Éducation, en raison du non-paiement de leurs salaires. Photo ANI

Le ministre sortant de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Marwan Hamadé, a tenu hier une réunion administrative, consacrée à l’inscription des élèves libanais à l’école publique. Il a promis que « tous les écoliers qui le désirent seront enregistrés ». Alors que l’école privée traverse une crise sans précédent liée à l’adoption en août 2017 de la loi 46 sur l’échelle des salaires, il a constaté un rush d’inscriptions, principalement au niveau des écoles secondaires publiques. « Tous les petits Libanais qui réclament une place à l’école publique seront acceptés », a-t-il dit, insistant sur la nécessité de prendre en considération « les exigences géographiques et les capacités d’accueil des établissements ». Et de préciser que les élèves surnuméraires seront dirigés vers des écoles voisines de celles de leur choix.

La réunion s’est tenue au ministère, en présence notamment du directeur général de l’Éducation Fady Yarak, de la directrice de l’Enseignement secondaire Jamal Baghdadi, de la directrice du programme d’éducation pour tous Sonia Khoury, et des conseillers Anouar Daou, Ghassan Choukroun et Albert Chamoun.

À l’heure où se poursuivent donc les inscriptions à l’école publique, la rentrée scolaire des élèves libanais prévue cette semaine a été reportée à la semaine prochaine. Elle devrait avoir lieu du 24 au 26 septembre. Et pour cause, observe une source du ministère à L’Orient-Le Jour, « outre le rush provoqué par le transfert de nombreux élèves du secteur privé vers l’école publique, une nouvelle vague d’enseignants fraîchement diplômés de la faculté d’éducation attend d’être embauchée. Sans oublier que la commémoration du sacrifice de Achoura tombe le jeudi 20 septembre ». Quant à la rentrée scolaire des réfugiés syriens dont l’inscription vient tout juste de commencer, elle devrait être annoncée plus tard.

C’est dans ce cadre que des enseignants du secondaire, contractuels ou embauchés pour assurer les classes de l’après-midi aux petits réfugiés syriens, ont organisé hier un sit-in devant le ministère de l’Éducation. Présidé par le responsable de la Ligue de l’enseignement secondaire, Nazih Jibaoui, le mouvement a dénoncé le non-paiement de leurs salaires d’août et de septembre, et invité les autorités au déblocage des fonds nécessaires.

Par ailleurs, en cette période de rentrée scolaire d’un secteur privé en pleine crise, liée aux augmentations des écolages et à l’application de la loi 46 qui accorde aux enseignants des augmentations de salaires et d’échelons, les représentants de comité de parents d’élèves, Georges Kareh, Lama Tawil et Wassim Halabi ont été reçus par le président de l’ordre de la presse, Aouni el-Kaaki, et le président de l’ordre des journalistes, Élias Aoun. Les parents d’élèves ont appelé les deux syndicalistes « à soutenir leurs revendications » et réclamé « la formation des commissions d’arbitrage » censées régler les différends entre directions d’établissements scolaires et comités de parents d’élèves. Des différends principalement liés aux augmentations des frais de scolarités et aux budgets scolaires. C’est dans ce cadre que les représentants de parents d’élèves ont réclamé que les commissions d’arbitrage soient non seulement créées, avec leurs membres au complet, mais qu’elles puissent faire leur travail « sans pressions et sans menaces ».

Le ministre sortant de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Marwan Hamadé, a tenu hier une réunion administrative, consacrée à l’inscription des élèves libanais à l’école publique. Il a promis que « tous les écoliers qui le désirent seront enregistrés ». Alors que l’école privée traverse une crise sans précédent liée à l’adoption en août 2017 de...

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