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Liban

Geagea : Pas de gouvernement sans les FL

Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a affirmé mercredi soir que le désaccord concernant la formation du gouvernement porte sur « la part des FL et du Parti socialiste progressiste » et qu’il n’était au courant « d’aucun autre obstacle ». Lors d’une émission télévisée, M. Geagea a décrit le différend portant sur le gouvernement comme des « calculs d’épicier », tout en affirmant que le problème était « interne et non externe ».
Le chef des FL a également indiqué avoir conseillé au Premier ministre Saad Hariri de « proposer une première mouture au président Michel Aoun ». « Chose qu’il a refusé de faire avant de se mettre d’accord avec le président, a-t-il dit. Si j’étais à sa place, je n’aurais pas agi de cette façon, j’aurais fait une proposition au chef de l’État. »
Toujours sur la question du gouvernement, M. Geagea a affirmé que le « Hezbollah n’avait pas d’objection à ce que les FL détiennent un portefeuille régalien ». « La question est soumise à l’accord du Premier ministre désigné et du président de la République », a-t-il noté. M. Geagea a toutefois accusé le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, de s’opposer à ce que les FL obtiennent un tel portefeuille.
Concernant la part des FL au sein du futur cabinet, Samir Geagea a souligné que « selon l’accord de Meerab, les FL et leurs alliés devaient bénéficier de six portefeuilles ministériels, mais certains ne veulent pas respecter cela ».
« D’après Gebran Bassil, le poids politique des FL est de 31 %, ce qui voudrait dire que notre part est de cinq ministres, mais cela ne plaît pas non plus à M. Bassil, qui empêche la formation du gouvernement en s’appuyant sur la signature du chef de l’État », a affirmé le chef des FL.
« Nous nous entendons avec le président Michel Aoun sur toutes les grandes politiques nationales, a également assuré M. Geagea. Le président de la République est le chef de l’État, il n’est pas le chef du CPL. Ils essaient de le diminuer pour qu’il soit le chef d’un petit parti au lieu d’être le président du grand Liban. »
Samir Geagea a enfin affirmé qu’il ne pouvait y avoir de gouvernement sans son parti. « Les pays donateurs qui ont participé à la conférence dite CEDRE sont rassurés par la présence des FL au gouvernement », a-t-il indiqué. Lors de cette conférence qui s’était tenue à Paris en avril dernier, la communauté internationale s’était engagée à mobiliser en faveur du Liban 10,2 milliards de dollars, dont plus de 9 milliards de prêts à des taux bonifiés, et 860 millions de dons, destinés principalement à subventionner les intérêts de ces mêmes prêts.

Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a affirmé mercredi soir que le désaccord concernant la formation du gouvernement porte sur « la part des FL et du Parti socialiste progressiste » et qu’il n’était au courant « d’aucun autre obstacle ». Lors d’une émission télévisée, M. Geagea a décrit le différend portant sur le gouvernement comme des...

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