Sécurité routière : L’hécatombe se poursuit sur les routes libanaises...

Après un mois de juillet particulièrement noir pour les automobilistes en matière de sécurité routière, il semble que le malheureux feuilleton des accidents de la route se poursuive. Ainsi, une personne a perdu la vie hier dans une collision entre une moto et une voiture à Jiyé, générant des embouteillages monstrueux dans la localité, selon la chaîne LBCI.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, c’est un jeune homme, B. Ayoub, 23 ans, qui a trouvé la mort après avoir perdu le contrôle de sa voiture sur la route de Doueir-Ansar, au Liban-Sud. La victime, domiciliée à Khartoum (Saïda-Zahrani), a heurté un poteau électrique. Le jeune homme a été transporté à l’hôpital Ragheb Harb à Toul mais il n’a pas pu être sauvé.
Commentant les accidents survenus ces derniers jours, l’ancien député de Beyrouth et ancien chef de la commission parlementaire des Travaux publics Mohammad Kabbani a estimé que la situation était « inquiétante ». « Si le nombre d’accidents de la route et de victimes avait baissé après le nouveau code de la route (entré en vigueur le 4 avril 2015), il augmente à nouveau, ce qui montre un certain laxisme au niveau de l’application de la loi. Le dernier accident en date à Bchamoun le prouve », a-t-il dit dans un communiqué. Il faisait allusion à un accident survenu mercredi dans cette localité et provoqué par un camion qui a perdu le contrôle, percutant plusieurs voitures sur son passage et faisant un mort et dix blessés. Quelques jours auparavant, une voiture avait manqué tomber d’un pont à Dbayé, après en avoir percuté le parapet et avoir fini, en équilibre extrêmement précaire, sur un panneau publicitaire. M. Kabbani a rappelé que l’article 159 alinéa 4 du code de la route stipule que toutes les voitures peuvent être soumises à un contrôle mécanique à n’importe quel moment par les employés concernés, en présence de membres des Forces de sécurité intérieure. L’ancien député s’est par ailleurs adressé au ministère de l’Intérieur, lui demandant d’insister sur l’application de la loi afin de préserver la vie des automobilistes. « Les lois ont été votées pour être appliquées continuellement et non de façon temporaire », a-t-il souligné.