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Liban

Droit de réponse du recteur de l’UL

Nous avons reçu du recteur de l’Université libanaise Fouad Ayoub le droit de réponse suivant à la suite de l’article sur l’UL publié dans notre édition du 27 juillet :

Le vendredi 27 juillet 2018, Mme Jeanine Jalkh a publié dans L’Orient-Le Jour un article dans lequel je suis directement et personnellement mis en cause. Ledit article a rapporté les dires de certains de « mes pairs » et d’« un ancien doyen de l’Université libanaise à la retraite » – sans le nommer – et ceux de M. Issam Khalifé. Ils m’imputaient des « actes sordides », « un abus de pouvoir », « la falsification de diplômes », « l’unilatéralisme », « un style quasi autoritaire », « des décisions arbitraires », « le maintien d’un flou douteux sur mon prétendu diplôme universitaire », « le clientélisme en plaçant des personnes proches de ma communauté et des milieux politiques dont je suis issu », pour ne citer que cela.
Or je conteste vivement ces allégations et imputations. En effet :

1- L’exercice des prérogatives au sommet de l’Université libanaise est réparti en vertu de la loi entre le président de l’université et le conseil de l’université. Certaines prérogatives sont exercées unilatéralement par le président dans l’exercice de son pouvoir souverain d’appréciation, d’autres nécessitent le vote du conseil de l’université. Par conséquent, aucun abus de pouvoir, unilatéralisme, déviation ou autre n’est possible. Preuve en est, aucun membre en exercice du conseil de l’université n’a jamais à ce jour soutenu les propos tenus par M. Khalifé et reproduits dans l’article publié.

2- Le recrutement et l’embauche à l’Université libanaise ainsi que la fixation des échelons des enseignants se font conformément aux lois et règlements en vigueur.

3- Conformément à la loi, j’ai été élu parmi cinq candidats suite à un vote effectué par le conseil de l’université au vu de mes diplômes et compétences. Par la suite, le ministre de l’Éducation de l’époque a procédé à une deuxième vérification de mes diplômes et a retenu ma candidature parmi trois autres et les a ainsi soumis au Conseil des ministres, lequel a procédé, à son tour, à une troisième vérification et a décidé de me nommer président de l’Université libanaise.

4- Le docteur Imad Moamad Husseini a effectivement déposé à mon encontre plusieurs plaintes administratives mais qui ont été rejetées en leur totalité « faute de crédibilité ». Il a également déposé une plainte pénale, mais le ministère public a classé l’affaire sans suite « à défaut de crédibilité et de preuve ».

5- Les allégations et imputations de M. Khalifé portent atteinte à mon honneur, à la considération du poste que j’occupe, au corps professoral de l’Université libanaise et à l’Université libanaise, par conséquent, j’ai saisi la justice à cet effet et je le ferai chaque fois que cela est nécessaire. Pour rappel, l’accès à la justice est un principe absolu, et a une valeur constitutionnelle. Pour le reste, je considère que tous les faits rapportés dans l’article sont de simples rumeurs, fausses et non vérifiées, relayées par les mêmes sources dans le seul dessein de nuire à mon image et à ma réputation, notamment auprès de l’opinion publique ; je laisse à la justice le soin de les réprimer.

Le recteur
Fouad AYOUB

Nous avons reçu du recteur de l’Université libanaise Fouad Ayoub le droit de réponse suivant à la suite de l’article sur l’UL publié dans notre édition du 27 juillet : Le vendredi 27 juillet 2018, Mme Jeanine Jalkh a publié dans L’Orient-Le Jour un article dans lequel je suis directement et personnellement mis en cause. Ledit article a rapporté les dires de certains de...
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