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Sport - Football

Demi-finales de la Coupe du monde : les tops et flops de « L’OLJ »

Pendant une Coupe du monde, regarder un match n’est que la moitié du plaisir. L’autre, tout aussi indispensable, est ce moment où, autour de la machine à café ou dans un pub, on commente les matches, on annonce ses pronostics, on débat des performances des joueurs, on s’écharpe pour défendre untel ou untel. Après des débats houleux et passionnés, L’Orient-Le Jour a établi sa liste de tops et flops des demi-
finales au niveau des joueurs et des équipes.

Le joueur top : Ivan Perisic
On aurait pu, encore une fois, mettre en exergue la prestation majuscule de Luka Modric, en seconde mi-temps, face à l’Angleterre, toujours aussi élégant avec le ballon, juste dans le jeu et impressionnant d’abnégation, ou le bon match du latéral droit Sime Vrsaljko. Mais la palme revient au milieu offensif, auteur du but de l’égalisation à la 68e minute sur une reprise acrobatique et passeur décisif de la tête pour Mario Mandzukic qui a donné la victoire aux Vatreni, encore une fois après prolongation. Après une première mi-temps compliquée, à l’image de son équipe qui avait l’air emprunté sur le plan physique, le joueur de l’Inter Milan, plutôt décevant depuis le début du tournoi, a sonné la révolte sur son couloir gauche. Trois minutes avant son but, Ivan Perisic tentait une frappe, repoussée en catastrophe par le défenseur anglais Kyle Walker. Puissant et technique, Perisic s’est réveillé au bon moment. L’équipe de France, que la Croatie va affronter dimanche en finale à Moscou, est prévenue…

Le pétard mouillé : Romelu Lukaku
Face à la France, le trident diabolique de la Belgique avait une dent ébréchée. L’attaquant d’origine congolaise des Diables rouges a été mis sous l’éteignoir par la charnière centrale des Bleus composée de Raphaël Varane et Samuel Umtiti, une nouvelle fois impériale en défense. Avec Moussa Dembélé, titularisé au milieu par Roberto Martinez dans une équipe remaniée dans son dispositif fragilisé par l’absence de Thomas Meunier, suspendu, il est la déception de ce match. Ses compères d’attaque Eden Hazard ou Kevin De Bruyne, qui ont relativement tenu leur rang, n’ont jamais réussi à le trouver dans les pieds. Il a même été battu dans le jeu aérien, son point fort. Hyperactif face au Japon et au Brésil, le buteur de Manchester United, monstre physique, a semblé étonnamment statique, rappelant les critiques passées sur son surpoids. On a même vu des gestes d’agacement envers ses coéquipiers. Sa contre-performance ternit un peu sa Coupe du monde, jusque-là convaincante avec ses quatre buts inscrits face à la Tunisie et au Panama en phase de groupes.


(Lire aussi : La vaillante Croatie affrontera les Bleus)


L’équipe en forme : la France
Cohérents, cliniques et sereins, les Bleus de Didier Deschamps dégagent une force tranquille irrépressible. Le match contre la Belgique et son attaque de feu s’annonçaient comme le plus difficile de l’équipe de France. Comme elle l’a fait face à l’Argentine et l’Uruguay, elle a élevé son jeu au seuil minimum requis pour battre son adversaire. Inquiétants de fébrilité il y a encore quelques semaines, Hugo Lloris dans les buts, Raphaël Varane, l’homme du match, et Samuel Umtiti, le buteur, dégagent une très grande assurance malgré les coups de boutoir de leurs adversaires. Avec N’Golo Kanté l’essuie-glace et Blaise Matuidi le piston, ils forment un mur infranchissable. Les latéraux Benjamin Pavard et Lucas Hernandez ferment la tenaille bleue. En phase offensive, Paul Pogba emmène le ballon box to box, Antoine Griezmann endosse le costume de meneur de jeu, et Kylian Mbappé, pétri de talent et désarmant de maturité, celui de passe-murailles. Tous ces joueurs se sacrifient pour le collectif réglé comme du papier à musique, à l’image d’Olivier Giroud qui s’est démené pour défendre face aux Diables rouges.

L’équipe qui a fait pschiit : l’Angleterre
Face à la Croatie, les Three Lions se sont montrés supérieurs à leurs adversaires, notamment sur le plan physique, réalisant une première mi-temps de bonne facture, récompensée par le but sur coup franc de Kieran Trippier. Puis l’équipe de Gareth Southgate, qui aurait pu aggraver le score par l’intermédiaire de Harry Kane et de Jessy Lingard, a reculé afin de préserver son avantage, un choix tactique sans doute conforté par le manque de jus des Croates. Mais leur égalisation a tout changé. Le match a basculé… À partir de là, les Vatreni prennent possession du ballon. En face, l’Angleterre subit, incapable de changer de rythme. Et elle finit par s’incliner en prolongation. Cette jeune équipe a peut-être manqué d’expérience et de sang-froid dans les deux surfaces de réparation. Au pays, leurs fans ne leur en tiennent pas rigueur, saluant le très bon parcours de la sélection que l’on n’attendait pas à ce stade de la compétition.


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