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Tout retard dans la formation du cabinet fragilise la situation économique, estiment les évêques maronites

Les évêques maronites ont estimé mercredi que le retard pris dans la formation du futur gouvernement fragilise la situation économique du pays lors d'un synode au cours duquel le dossier des réfugiés syriens et celui de la naturalisation ont également été évoqués. Photo Ani

Les évêques maronites ont estimé mercredi que le retard pris dans la formation du gouvernement fragilisait la situation économique du pays, lors d'un synode au cours duquel le dossier des réfugiés syriens et celui de la naturalisation ont également été évoqués.

"Tout retard pris dans la formation du cabinet fragilise la situation économique", affirme le communiqué publié à l'issue du synode mensuel des prélats présidé par le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï. Désigné le 24 mai pour former le prochain gouvernement, Saad Hariri bute sur plusieurs obstacles, concernant principalement les revendications du Courant patriotique libre et des Forces libanaises, et celles des formations politiques des leaders druzes rivaux Walid Joumblatt et Talal Arslane.

Par ailleurs, les prélats ont insisté sur la nécessité d'un "accord sur un plan national et global sur les réfugiés syriens et leur retour". Ces derniers jours, plusieurs centaines de déplacés syriens ayant fui la guerre dans leurs pays et installés sur le territoire libanais ont été rapatriés de manière volontaire en Syrie. Depuis 2011, plus d'un million et demi de personnes ont trouvé refuge au Liban. Les responsables libanais encouragent le retour de ces réfugiés, estimant que de nombreuses régions sont désormais assez sûres en Syrie pour un tel retour.

Sur un autre dossier, les évêques ont appelé à ne pas faire de compromissions sur la nationalité libanaise "sous aucun prétexte", soulignant que cette dernière a "un lien étroit avec l'identité et la souveraineté de la Nation". Les prélats faisaient référence au décret de naturalisation, signé par le président Michel Aoun, le Premier ministre Saad Hariri et le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, accordant la nationalité à plusieurs centaines de personnes, dont des proches du régime de Bachar el-Assad. Le Parti socialiste progressiste et les Forces libanaises ont présenté un recours en invalidation de ce décret devant la justice.

Les évêques maronites ont estimé mercredi que le retard pris dans la formation du gouvernement fragilisait la situation économique du pays, lors d'un synode au cours duquel le dossier des réfugiés syriens et celui de la naturalisation ont également été évoqués."Tout retard pris dans la formation du cabinet fragilise la situation économique", affirme le communiqué publié à l'issue...