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Campus - FRANCOPHONIE

« Ma thèse en 180 secondes » : la relève scientifique au cœur de la finale

La finale nationale du concours « Ma thèse en 180 secondes » a réuni, hier, au CNRS à Beyrouth, 15 doctorants de divers horizons venus présenter, en trois minutes, leurs travaux de recherche.

Les lauréats avec les membres du jury. De gauche à droite, Maurice Matta, Roula Azar Douglas, Hervé Sabourin, Natacha Daher (choix du public), Rosabelle Chédid (1er prix), Leila Deghaïli (2e prix), Myriam Mekhaël (3e prix) et Tamara el-Zein. Photo Anne Ilcinkas

La finale nationale de la deuxième édition du concours Ma thèse en 180 secondes (MT180) organisée par la direction régionale Moyen-Orient de l’AUF en partenariat avec le Conseil national de la recherche scientifique au Liban (CNRS-Liban) s’est déroulée hier dans les locaux du CNRS à Bir Hassan.
Quinze doctorants francophones de divers horizons, en provenance de l’Université libanaise, l’Université Saint-Joseph et l’Université Saint-Esprit de Kaslik, ont pris part à la finale. Il s’agit de Lynda Achkouty, Marouchka Awkar, Sandrella Bou Malhab, Rita Chaddad, Rosabelle Chédid, Natacha Daher, Leila Deghaïli, Saïda el-Am, Georges el-Haibé, Rouba el-Khatib, Bouchra Halwani, Myriam Mekhaël, Riad Mrad, Samar Rizk et Lorraine Youssef. Ils ont présenté leurs travaux de recherche devant un public de non-initiés en trois minutes, avec pour unique support une seule diapositive.


Le jury, composé de Hervé Sabourin, directeur régional de l’AUF au Moyen-Orient ; notre collègue Roula Azar Douglas ; Tamara el-Zein, directrice du programme de bourses doctorales du CNRS Liban, et Maurice Matta, journaliste à an-Nahar et sur la chaîne MTV, a évalué la présence sur scène des candidats, leur talent d’orateur et leur capacité à adopter un langage compréhensible par un public non connaisseur. Et c’est Rosabelle Chédid, de l’USEK, qui a remporté le premier prix. Sa thèse porte sur le rôle du récepteur Tyro3 dans le cancer. L’heureuse lauréate bénéficiera de la prise en charge de l’AUF pour représenter le Liban le 27 septembre prochain, lors de la finale internationale du concours Ma thèse en 180 secondes, à Lausanne en Suisse. Elle a également reçu un chèque du CNRS-Liban d’un montant d’un million de livres libanaises. Leila Deghaïli, de l’USJ, a décroché le deuxième prix. Le troisième prix a été décerné à Myriam Mekhaël également de l’USJ. Le choix du public, lui, s’est porté sur Natacha Daher de l’UL.
Les candidats avaient au préalable suivi deux formations animées respectivement par le coach personnel Rabih el-Khoder, qui les a formés à la prise de parole en public, et par Tamara el-Zein, du CNRS, avec laquelle ils ont travaillé le contenu de leurs présentations.



Recherche, dialogue, réseau
Créé en 2012 au Québec par l’Association francophone pour le savoir (Acfas), ce concours est inspiré du concours Three minutes thesis (3MTMD) qui a eu lieu pour la première fois en 2008 à l’Université du Queensland, en Australie. Il vise, entre autres, à mettre en lumière la relève scientifique dans toutes les disciplines, à encourager les jeunes chercheurs francophones à vulgariser leurs travaux de recherche et à les sensibiliser à l’importance du dialogue entre les sciences et la société. Par ailleurs, il leur offre un contact direct avec différents publics et leur permet d’entrer en contact et de communiquer avec des chercheurs de diverses disciplines dans des pays différents.



La finale nationale de la deuxième édition du concours Ma thèse en 180 secondes (MT180) organisée par la direction régionale Moyen-Orient de l’AUF en partenariat avec le Conseil national de la recherche scientifique au Liban (CNRS-Liban) s’est déroulée hier dans les locaux du CNRS à Bir Hassan.Quinze doctorants francophones de divers horizons, en provenance de l’Université...

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