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Liban - Partis

Geagea : Pour Bassil, le partenariat signifie qu’il doit œuvrer seul et que nous devons le soutenir

Photo Aldo Ayoub

Le président des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a plaidé hier, « en plus de notre alliance avec le Courant patriotique libre » (CPL), en faveur d’un « renforcement de nos alliances avec le courant du Futur et le Parti socialiste progressiste, ainsi que dans une certaine mesure avec le mouvement Amal, loin des intérêts tactiques limités et des gains immédiats ».
Dans un entretien accordé au quotidien al-Chark al-Awsat, M. Geagea a affirmé que l’accord de Meerab conclu avec le CPL « ne constitue pas une alliance politique, chaque chose ayant son nom et sa définition ». « Nous nous sommes entendus avec le CPL et nous savons qu’il a son propre positionnement politique, comme nous avons le nôtre, sur lequel nous refusons de faire des compromis », a indiqué le leader FL. « Notre positionnement n’est pas une matière électorale ou commerciale, et nous n’aspirons pas à des postes. C’est pourquoi nous étions clairs dès le départ, sur le fait que notre positionnement politique resterait stable », a-t-il noté.
« Certaines des prises de position du CPL rejoignent celles du 14 Mars, et d’autres celles du 8 Mars. Ce n’est pas similaire chez nous : nous sommes restés nous-mêmes au niveau de toutes nos positions. Cependant, nous avons œuvré, à travers l’accord de Meerab, à tourner la page de l’histoire ancienne et du conflit qui l’a caractérisée, et c’est ce qui a été fait », a poursuivi Samir Geagea. « Nous avons décidé d’essayer de coordonner au niveau de la politique actuelle, et la première étape a été l’élection du général Michel Aoun à la présidence de la République. Nous pouvons nous entendre avec le CPL sur des démarches similaires, tout comme nous pouvons nous entendre sur des démarches qui ne vont pas à l’encontre de notre positionnement politique », a-t-il expliqué.

Bassil et la conception du partenariat
Et le président des FL de poursuivre : « Cependant, la démarche n’a pas pris toute sa latitude, malheureusement. La raison principale est que le concept de partenariat tel qu’entendu par le ministre des Affaires étrangères et chef du CPL Gebran Bassil signifie qu’il doit œuvrer seul et que nous devons le soutenir. » « Si nous protestons ou que nous formulons des critiques, il affirme que nous sommes en train de bloquer le gouvernement et s’insurge, considérant qu’il s’agit là d’une agression contre le régime. Or nous n’acceptons pas cela compte tenu de notre conviction qu’il est nécessaire de faire face à tout déséquilibre, ce qui ne va pas à l’encontre du concept du partenariat, comme c’est le cas par exemple dans l’affaire des navires-centrales », a ajouté M. Geagea. « Le blocage adviendrait dans le cas où notre opposition serait sur des questions sur lesquelles nous nous sommes entendus avec le CPL. C’est dans ce cas-là que l’accusation serait juste et justifiée. Mais dire que les protestations sont un blocage, nous ne sommes pas d’accord et ce n’est pas correct. Nous cherchons à préserver l’intérêt du Liban », a-t-il noté.
 « L’alliance politique au sein du 14 Mars est établie sur des bases, des principes et un projet politique clairs. Le 14 Mars a réuni plusieurs partis de différentes appartenances et régions, qui se sont mis d’accord sur une conception unique du Liban, exprimée par la formule “Liban d’abord” », a encore dit M. Geagea. « Il s’est également mis d’accord sur l’édification de l’État au Liban, dans une acception déterminée de l’État, pas l’existence parallèle d’un autre État à ses côtés, quelque chose d’incompréhensible », a-t-il estimé. « Nous ne voulons pas dire que les autres se sont séparés de nous, comme le prouverait la scène qui s’est déroulée dernièrement au Parlement et qui n’a rien à voir avec la nature de cette alliance, en l’occurrence l’élection d’Élie Ferzli à la vice-présidence de la Chambre », a conclu Samir Geagea.

Le président des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a plaidé hier, « en plus de notre alliance avec le Courant patriotique libre » (CPL), en faveur d’un « renforcement de nos alliances avec le courant du Futur et le Parti socialiste progressiste, ainsi que dans une certaine mesure avec le mouvement Amal, loin des intérêts tactiques limités et des gains...

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